La génération Y, et plus largement la population sur-connectée en général, auraient-elles perdu le sens du savoir-vivre ?
À l'ère numérique qui est la nôtre, notre plus fidèle compagnon, pour ne pas dire notre moitié, n'est autre que notre smartphone. Téléphone intelligent certes, mais qui ne rend pas toujours intelligent. Ce prolongement de nous-même implique des attitudes qui semblent renier les bases les plus élémentaires du savoir-vivre. En effet, le téléphone s'immisce partout. Rarement éteint, il se manifeste lors d'un tête à tête, lors d'une séance de cinéma, à l'église lors d'un mariage, à la caisse d'une boutique alors que vous êtes en train de payer, à un dîner. Au lieu de l'ignorer, le quidam se jette dessus, regarde qui est l'expéditeur d'un SMS ou d'un appel, quelle est la notification qui s'affiche, quand il ne textote pas sous la table...
La relation qui unit l'usager à son téléphone a quelque chose d'exclusif. Si on va plus loin, de chronophage, de parasite et d'intrusif. À tel point que les utilisateurs semblent appréhender la vie à travers un écran, sans hésiter à ignorer la ou les personnes qui les accompagnent. Quand un smartphone se manifeste, rien de ces valeurs auxquelles nous croyons ne subsistent.
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