Nicolas Sarkozy est passé en mode « campagne électorale » et tire tous azimuts sur le gouvernement, que François Hollande a eu tort, selon l’ancien président, de ne pas remplacer en même temps que de politique.
Invité ce mardi 17 mars au journal télévisé de TF1, Nicolas Sarkozy a lourdement pilonné un gouvernement Valls accusé de tous les maux — le pire d’entre eux étant un bien mystérieux « plan caché » en préparation pour augmenter les impôts après les élections départementales.
Sarkozy matraque le gouvernement
Un plan rendu nécessaire par les économies de 4 milliards d’euros supplémentaires réclamés par Bruxelles en échange du délai accordé à la France pour rentrer dans les clous des 3% de déficit. L’ancien président de la République a aussi rappelé les quelques « 53 impôts nouveaux » et des prélèvements supplémentaires de 40 milliards opérés par les gouvernements successifs de François Hollande.
Le « matraquage fiscal », un thème porteur l’an dernier, est remis au goût du jour par le patron de l’UMP. Et si les Français veulent que « ça change », martèle-t-il, alors il faut voter pour les listes UMP et UDI dans tous les départements. « Les trois quarts des départements français sont dirigés par la gauche. Si les Français veulent que cela change, qu’ils le fassent savoir ».
Sur le chômage, pas mieux que le gouvernement
Surtout, embrayant sur un argument rôdé durant la campagne, Nicolas Sarkozy a de nouveau déclaré que « toute voix portée sur le FN c’est une voix apportée à un socialiste ». Voter pour l’opposition, soit, mais cela fera-t-il baisser le chômage en France ? Pris en défaut par Gilles Bouleau le présentateur du JT, qui rappelait fort à propos que le chômage n’avait pas reculé lorsqu’il était aux affaires, Sarkozy a expliqué que « la différence avec aujourd’hui, où le chômage baisse en Allemagne, en Espagne, en Italie, partout sauf en France, c’est la stratégie de matraquage fiscal ».
Tous ces arguments porteront-ils leurs fruits ? Réponse ce dimanche 22 mars.