Plus de 3 millions d'actifs ont un risque élevé de faire un burn-out en France. Mais certains salariés sont davantage exposés au risque d’épuisement professionnel. Lesquels ?
Isolement, répétition, interactions
La version britannique du magazine Marie-Claire a dressé une liste des 17 métiers susceptibles de mener ses protagonistes à la dépression, d’après une enquête de l’Autorité sanitaire américaine.
Ces professions ont plusieurs points communs : il s’agit de métiers où l’employé est en contact avec le public, par exemple dans des secteurs comme les services à la personne ou la vente. Autre constante, comme l’explique un article publié sur Blog Emploi, ce sont des métiers où règne un fort sentiment d’isolement, ou bien où l’investissement émotionnel est important, ou bien où la répétition des tâches est telle que l’épuisement guette.
Agent immobilier, agriculteur, nounou
Parmi les 17 métiers pouvant mener les travailleurs au burnout, on trouve ainsi : conducteur de transport en commun, agent immobilier, travailleur social, ouvrier, employé dans les services à la personne, employé dans un service juridique, gouvernante, membre d’ONG, courtier, éditeur, agriculteur, employé libre-service, agent de distribution d’électricité, de gaz ou d’eau, entrepreneur du BTP, employé sur plateforme pétrolière, employé de grande surface et mécanicien.
L’article rappelle également qu’en France, les agriculteurs, employés et ouvriers ont un taux de suicide deux à trois fois plus élevé que les cadres.