Et si prendre de la vitamine B régulièrement atténuait les dommages des particules fines sur l'organisme ? C'est ce que semble démontrer une étude menée par des chercheurs américains.
Vive la vitamine B
Un jus d'oranges pressées en cas de pic de pollution ? C'est peut-être ce que recommanderont bientôt les médecins.
D'après des chercheurs de l'université de Columbia, il existe un moyen de réduire les effets négatifs de la pollution sur les systèmes cardiovasculaires et immunitaires, grâce à un cocktail de vitamines B (B6, B9 et B12).
D'après leur étude, publiée dans la revue Scientific Reports, ces vitamines permettraient d'amoindrir l'impact de la pollution atmosphérique ambiante, en ce qui concerne la fréquence cardiaque, le nombre total de globules blancs et le nombre total de lymphocytes.
Un décès toutes les 3 secondes
Une découverte étonnante, qui permettrait de lutter contre les effets délétères de la pollution atmospéhrique, qui touche des millions de personnes à travers le monde.
Selon un rapport de l'Organisation Mondiale de la Santé, 7 millions de personnes meurent prématurément à cause de la pollution dans le monde, dont 3,3 millions du fait de la pollution de l'air intérieur et 2,6 millions du fait de la pollution de l'air extérieur, soit l'équivalent d'un décès toutes les 2,7 secondes.
En France, la pollution de l'air provoque presque autant de décès que l'alcool. Ainsi 48 000 décès par an seraient directement imputables à la pollution aux particules fines dans l'hexagone.