Le montant total des fonds levés, par des entrées en Bourse (IPO) en Europe cette année, reste maigre. A peine 12,5 milliards d’euros levés au 1er trimestre, soit une baisse de 65% par rapport à l’an dernier, et un 2ème trimestre également en berne avec -26%. Depuis le début de l’année, de nombreux projets d’introduction en bourse n’ayant pas abouti ont d’ailleurs défrayé la chronique financière.
Dans un contexte devenu difficile où les institutionnels sont moins demandeurs et préfèrent investir sur des valeurs connues, pour réussir à lever des fonds, il est primordial de présenter au marché une société qui rassure avec une perspective de croissance très lisible. Il en est de même pour une LBO (Leverage Buy Out) dans le cas d’un rachat d’entreprise, ou pour tout entrepreneur qui souhaite faire entrer des investisseurs privés dans son capital et pourquoi pas s’internationaliser. Ainsi, communiquer sur la valeur de son business, de manière fiable et précise, n’est plus une option mais un impératif.
Une seule version de la vérité
Les investisseurs ont désormais un niveau d'exigence supérieur et souhaitent être au courant, quasiment en temps réel, de la valorisation de leur investissement. De ce fait, le dirigeant se doit d’être capable de justifier en permanence l’évolution de sa stratégie, ses choix d’investissement, le ROI (Return On Investment) de ses différentes actions, son business plan, son seuil de rentabilité…et mesurer l’impact de ses décisions sur la valorisation de l’entreprise. Face à un board d’investisseurs expérimentés, l’entrepreneur ne mène plus sa barque en solitaire.
Car les investisseurs, n’étant pas des philanthropes, peuvent décider à tout moment de retirer leurs billes. Ou, au contraire, rester et remettre la main à la poche ou faire entrer un nouvel investisseur. Pour cela, il leur est indispensable d’avoir une vision unifiée du reporting et de tout ce qui peut avoir une influence sur la valeur de l’entreprise sur laquelle ils ont décidé de miser. Evidemment, plus les investisseurs possèdent une part importante du capital, plus la contrainte va être forte.
Voilà pourquoi l’entrepreneur qui ouvre son capital doit pouvoir compter sur un outillage fiable, qui lui permet d’avoir une vision unifiée et une seule version de la vérité de ses données financières, afin de répondre clairement et avec pertinence aux exigences des investisseurs.
Un tableau de bord plus fiable et plus précis
Une solution logicielle unifiée, qui fonctionne en temps réel, permet d’améliorer les processus de responsabilisation et de transparence de l’entreprise. Un tel système unique et centralisé devient structurant et offre un lien renforcé entre les planifications stratégiques, financières et opérationnelles. C’est la garantie pour le dirigeant d’avoir un tableau de bord plus fiable et plus précis, lui permettant d’aligner activités opérationnelles et stratégie d’entreprise.
De prime abord, une solution de reporting unifiée, qui permet d’enrichir et fiabiliser ses données financières est un gage de confiance pour rassurer des investisseurs. Pour une entreprise qui prévoit une IPO entre 3 et 5 ans, avec cet objectif d'entrer en bourse, il faut se préparer à être coté et répondre à des standards et obligations réglementaires de reporting plus exigeants, qui vont changer de dimension et d'échelle. Autant s'y préparer tout de suite. Car l’entreprise doit fournir toute une série de livrables sur sa santé financière et sur les recettes qu’elle compte tirer de son projet. Par la suite, en étant bien outillé pour piloter notamment sa marge et son cash flow, l’entrepreneur peut prendre en urgence des décisions stratégiques plus pertinentes par rapport aux attentes de ses investisseurs.
En effet, lors d’un tour de table, le dirigeant doit pouvoir expliquer comment il va faire fructifier chaque euro investi et le multiplier. Pour cela, il est impératif de s’appuyer sur un outil crédible d’analyse critique et de modélisation de ses données budgétaires et prévisionnelles (business plan, KPI, besoins de la R&D…). En outre, l’entrepreneur doit pouvoir expliquer comment il va monitorer son business plan et mesurer les dérives qui pourront survenir entre le prévisionnel et le réel, afin de persuader des investisseurs de le financer.
Faire la démonstration en permanence de la rentabilité de son projet
Par la suite, une solution logicielle unifiée va aider le dirigeant à répondre aux questions pressantes et incessantes de ses investisseurs. Auparavant, la clôture des comptes d’une entreprise était annuelle, désormais on photographie et on évalue la santé d’un business de façon trimestrielle, voire mensuelle. Ainsi les exigences de reporting et d'analyse sont plus élevées pour le dirigeant qui doit faire la démonstration en permanence de la rentabilité de son projet : calculer la rentabilité par Business Unit, région, ligne de produits…, mesurer les impacts sur la marge, l'EBITDA ou le cours de l’action, afin de ne pas prendre de décisions complexes à la légère, isolé dans sa tour d’ivoire.
Et pourquoi pas, avoir des arguments solides pour lever encore plus de fonds. Par ailleurs, lorsqu’une entreprise souhaite s’internationaliser, les sujets deviennent plus sophistiqués avec des cultures, langues, monnaies, contraintes réglementaires, KPI et processus différents. Pour cela, il faut pouvoir croiser et homogénéiser, à la lumière du contrôle de gestion, la vision du business avec la vision des finances. Sans faire le moindre compromis avec le contrôle et la confiance dans les chiffres d’où qu’ils viennent. Et sans, non plus, passer tous ses week-end et ses vacances à mesurer et analyser les écarts, alors qu’il n’y a qu’un seul et unique chiffre d’affaires.
Ainsi, pour sortir d'un simple modèle entrepreneurial ou artisanal afin de s'internationaliser, lever des fonds ou entrer en bourse, s'outiller avec une solution logicielle unifiée est capital. D’autant plus dans un contexte économique, de régulation et de taxes difficile, particulièrement en France. Le dirigeant français se doit d’être particulièrement percutant aujourd’hui pour réussir à séduire, convaincre et rassurer les investisseurs. Par la façon de présenter ses chiffres, son business plan, puis de le piloter et rendre des comptes clairs sur la bonne utilisation de leur cash. Comme on a coutume de dire, on n’a jamais deux fois l’occasion de faire une bonne première impression.