Ryanair : il faut prévoir une hausse des prix de près de 10% pour l’été 2022

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Par Paul Laurent Modifié le 15 juin 2022 à 15h18
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@shutter - © Economie Matin
9%A l'été 2022, le prix des billets sera jusqu'à 9% supérieur par rapport à 2019

Michael O’Leary, le directeur général de chez Ryanair, prévient qu’une hausse des prix des billets d’avion est fortement envisagée au sein de la compagnie aérienne pour la période de vacances estivale 2022.

Une hausse des prix de 10%

Avec la forte reprise des réservations de trajets en avion pour l’été 2022, Ryanair prévoit d’augmenter les prix de ses trajets pour les voyageurs. « Les réservations ont été très fortes jusqu'en mai. Nous avions un coefficient d'occupation de 92%. Nous pensons qu'il atteindra environ 94% en juin. Et les mois de juillet, août et septembre s'annoncent également très forts, avec des coefficients d'occupation et des tarifs plus élevés », a expliqué le patron de la compagnie low-cost irlandaise, Michael O’Leary, à Reuters.

Ainsi, selon lui, les billets seront plus chers à l’été 2022 qu’à l’été 2019, soit avant la pandémie de Covid-19 qui a fortement touché le secteur du transport aérien. Par rapport à la période pré-pandémique, les prix vont être de 7% à 9% supérieurs pendant l’été 2022 a expliqué le directeur général de Ryanair. Cette annonce intervient dans un contexte inflationniste alors que les prix des carburants sont en forte hausse, notamment les prix du kérosène, utilisé par les avions.

Un mouvement européen de grève

D’un autre côté, les personnels de la compagnie aérienne ont annoncé avoir déposé un préavis de grève illimitée à partir du 14 juillet 2022. C’est le syndicat national du personnel navigant commercial qui a appelé à la grève. « Après 2 mois d’échanges de mails et de réunions », explique le syndicat dans un communiqué, « la compagnie souhaite une négociation en dessous du minimum légal ». Plusieurs destinations pourraient être bloquées par ce mouvement de grève, notamment la Grèce, l’Italie, ou encore l’Espagne.

« Les discussions sur la nécessaire et digne revalorisation salariale des employés sont au point mort. Face à une compagnie qui ne respecte pas le droit du travail, et sans que les Inspections du Travail de Toulouse, Marseille et Beauvais ne lèvent le petit doigt. Face à une compagnie qui ne respecte pas le code de l’aviation civile, notamment les temps de repos, et cela avec la complaisance de la Direction Générale de l’Aviation Civile. Face à une communication mensongère de la Direction envers ses salariés concernant l’avancement des négociations, le SNPNC-FO se voit dans l’obligation d’utiliser son seul moyen d’action, la grève », détaille le syndicat.

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