Pour bien recruter, une entreprise a besoin de donner envie aux candidats de la rejoindre. Or, s’il existe bien un domaine qui peut faire une énorme différence entre des acteurs d’un même secteur, c’est bien la RSE.
À compétences et diplômes équivalents, les salaires sont en général plutôt les mêmes entre les concurrents. Pour faire la différence et attirer les jeunes talents, la RSE devient alors un sujet crucial et stratégiques. Entre deux missions équivalentes, celle qui aura le plus de sens et qui résonnera le mieux avec des enjeux plus grands sera la plus attirante. La meilleure démonstration de ce phénomène est certainement l’attractivité des ONG ou des entreprises très engagées qui pratiquent pourtant des rémunérations en dessous de la moyenne.
Alors, la RSE ne doit certainement pas devenir un prétexte pour sous-payer ses collaborateurs mais au contraire un levier pour être en phase avec les attentes de la prochaine génération de cadres. « Plus encore que la pression sociale ou la loi Pacte, la chasse aux têtes bien faites devrait inciter les entreprises à négocier fissa le virage de la responsabilité sociale et environnementale. Car les juniors, et singulièrement les plus capés, ont de nouvelles exigences. Là où leurs ascendants ne juraient que par la sécurité de l'emploi et les stock-options, les rejetons nomades de la génération Z ne transigent plus avec l'éthique. Un job oui, mais pas au point de sacrifier leurs convictions et leurs valeurs », analyse ainsi La Tribune dans un article dédié à ce sujet.