Ce mardi 1er septembre 2015 c'est la rentrée, comme vous le savez sans doute. Une rentrée marquée par la réforme de l'Education Nationale voulue par le gouvernement et mise en place par la ministre Najat Vallaud-Belkacem. Une réforme qui ne plaît guère à tout le monde, surtout pas aux enseignants, et qui risque de faire des remous.
12 millions d'élèves, 855 000 professeurs...
Lundi 31 août 2015 c'étaient les professeurs qui retournaient à l'école. Ils sont 855 000 cette année 2015-2016 et ils devront s'occuper de quelques 12,34 millions d'élèves du primaire et du secondaire. Mais surtout ils ne sont pas contents.
Après la très critiquée réforme des rythmes scolaires, lancée en 2014, c'est une nouvelle série de réformes qui vient s'ajouter à la rentrée. En particulier la réforme du système de notation que le gouvernement veut "plus clair et plus compréhensible par les parents". Des réformes pour lesquelles certains syndicats de professeurs ont déjà annoncé des grèves pour septembre et octobre 2015.
Le gouvernement veut rassurer... en vue des élections de 2017
Si la réforme de l'Education nationale est importante, la réussite de cette réforme est d'autant plus importante que les professeurs sont des électeurs. Déjà mécontents, s'ils ne sont pas "rassurés", ce que veut faire Najat Vallaud-Belkacem, ils risquent de se retourner contre François Hollande lors de la prochaine Présidentielle.
Pour ce faire, la ministre de l'Education Nationale a déjà annoncé qu'en 2016 le budget alloué à son ministère sera en hausse : de 500 millions d'euros. Il sera donc de 65,5 milliards pour le secondaire, auxquels il faut ajouter 23 milliards pour l'Enseignement supérieur et la Recherche.