Alors que politiques et médias ont parlé pendant des semaines de la fermeture de l'usine Peugeot d'Aulnay-sous-Bois, conspuant dirigeants et actionnaires, le service minimum à assurer et de parler aussi des efforts de la même direction pour essayer de recaser ses employés. Denis Martin, directeur industriel de PSA, déclarait voici quelques jours dans Ouest-France qu'il ne laisserait "personne sur le carreau".
D'ores et déjà, la direction de PSA a annoncé la création probable de 1500 emplois à Aulnay-sous-Bois, soit la moitié de l'effectif du site. Si l'on prend en compte les départs en retraire ou pré-retraite, et les redéploiements sur d'autres sites du groupe en région parisienne ou ailleurs (Peugeot apportant une aide financière à ceux qui font le choix de la mobilité), on peut dire que le pari (ou la promesse) est déjà presque tenu(e).
A Rennes, ou PSA a annoncé 1400 suppressions d'emplois sur son usine, sans pour autant la fermer, ce sont là encore 800 emplois qui seraient sauvés par le programme de réindustrialisation mis en place par le constructeur automobile, s'ajoutant là encore au plan de mobilité intra-groupe.
Le comité central d'entreprise de PSA, qui a annoncé début septembre 8000 suppressions d'emplois sur l'ensemble du groupe, suspendu sous la pression du gouvernement, se réunira à nouveau le 11 décembre.