En conflit avec votre employeur, que vous soyez toujours en poste ou bien que vous ayez quitté votre emploi, licencié, en démissionnant, ou même en négociant votre départ, si vous décidez de saisir la Justice, ne restez pas seul. Votre employeur, lui, n'hésitera pas à prendre un avocat !
Le principal frein au recours à la Justice, y compris en matière de Prud homme, reste pour le salarié ou l'ex-salarié la crainte de devoir faire face seul aux frais d'avocat. Pourtant, la plupart des contrats d'habitation comprennent une garantie "protection juridique", qui couvre la plupart du temps les litiges de la vie courante, dont les litiges avec l'employeur. Une prise en charge forfaitaire des frais de Justice, dans le cas d'un contentieux aboutissant devant les prud'hommes, permet d'engager des poursuites sans avoir à débourser d'argent, si la procédure est simple. Les protections juridiques octroient des sommes forfaitaires allant de 500 à 2000 euros en moyenne pour ce genre de poursuites. Mais elles apportent surtout un soutien pour préparer le dossier en amont, gratuitement, ou plutôt, parce que cette prestation est comprise dans la garantie. Ainsi, l'avocat choisi pour plaider, au final, dispose d'un dossier en grande partie monté par l'assurance.
Choisir son avocat pour les prud'hommes
Beaucoup de gens l'ignorent, mais le choix d'un avocat, même dans le cas d'une procédure déclenchée en faisant appel à son assistance juridique, reste libre. En effet, il est légalement impossible d'imposer un avocat à quelqu'un, pour des raisons aisément compréhensibles. En revanche, tous les avocats ne demanderont pas le même montant pour lancer et suivre votre procédure jusqu'au bout. Sur un site comme Jurifiable, vous pouvez choisir parmi un large panel d'avocats référencés, et leur demander un devis pour votre affaire. Vous aurez la surprise de voir qu'il peut y avoir de grandes différences de prix de l'un à l'autre.
Gardez en tête qu'aux prud'hommes, 80 % des salariés qui attaquent leur employeur obtiennent gain de cause, non que les prud'hommes soient plus favorables aux salariés qu'aux employeurs, mais bien évidemment parce que les salariés qui attaquent sont le plus souvent motivés par des raisons parfaitement valables juridiquement, et donc, fondés à le faire...
Gardez en tête également que de plus en plus d'employeurs proposent une transaction civile au salarié qui les attaque, pour clore rapidement le contentieux. Et que l'adage "mieux vaut un bon arrangement qu'un mauvais procès" est, dans ce cas précis, plus que valable...
Partenaire : Jurifiable.com