La promesse électorale du jour : des dizaines de milliers de radiateurs en cadeau !

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Par Aurélien Delacroix Modifié le 26 août 2015 à 6h58
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@shutter - © Economie Matin
31%En France, 31% des logements sont chauffés à l'électricité.

C'est le nouveau combat de Ségolène Royal, et il n'est pas aussi futile qu'il en a l'air. La ministre de l'Écologie a en effet l'ambition de faire remplacer les ampoules et les radiateurs vieillissants par des neufs qui consomment moins ; le but : réduire tout autant la facture énergétique que l'empreinte carbone.

Lors d'une émission de France 2 mardi 25 août, Ségolène Royal s'est porté au secours de la loi sur la transition énergétique. Elle souhaite rendre le texte populaire et faire en sorte qu'il « profite aussi directement aux gens ». Et cela passe par l'échange gracieux ou très peu cher des vieux radiateurs et des anciennes ampoules trop énergivores.

Ampoules

Pour les ampoules, l'affaire est en bonne voie. EDF a noué des partenariats avec Philips et Osram pour vendre des bulbes nouvelles génération qui consomment beaucoup moins que leurs prédécesseurs. Ces ampoules seront distribuées en priorité aux « personnes à petite retraite », a expliqué la ministre de l'Écologie.

Le problème des radiateurs est plus complexe car plus cher. Ségolène Royal veut en effet offrir « plusieurs dizaines de milliers de radiateurs » avec pour objectif d'« enclencher la citoyenneté écologique ». Un vœu pieux qui se heurte à des problèmes de budget et même d'ambition. En septembre dernier, lors des débats autour de la loi, la même ministre évoquait le remplacement de « plusieurs centaines de milliers de radiateurs électriques ».

Subventions

Il faut dire que Ségolène Royal, par cette annonce, a pris tout le secteur de court et qu'il a fallu s'entendre pour mettre tout le monde d'accord. Aujourd'hui, ce sont 209 territoires, regroupant 16 millions d'habitants, qui ont signé une convention de promotion de la loi de transition énergétique ; ils bénéficieront d'une enveloppe de 47 millions d'euros pour le remplacement de ces « vieux appareils consomment énormément et placent des familles dans une situation de grande précarité ».

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De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.