La levée des mesures de confinement ce lundi 11 mai va permettre aux automobilistes de reprendre la route sans avoir besoin d'une attestation de déplacement (pas en-dessous de 100 km). Ils profiteront de prix particulièrement avantageux à la pompe.
Les chiffres officiels du ministère de la Transition énergétique et solidaire pour la semaine dernière confirme la toute petite forme des cours du pétrole de ces derniers mois. À la pompe, le gazole revient ainsi à 1,1608 euro le litre, en baisse de 0,55 centime par rapport à la semaine précédente. Le gazole est le carburant le plus vendu en France, il pèse 80% des ventes. Le litre de super sans plomb 95 avec 10% d'éthanol (SP95-E10) coûte 1,2153 euro (-0,25 centime). En revanche, le SP95 augmente légèrement, de 0,07 centime, à 1,2303 euro le litre : cette hausse est une première depuis le mois de janvier. Le litre de sans plomb 98 (SP98) est quant à lui facturé 1,2935 euro, un prix en recul de 0,45 centime.
Bonne nouvelle alors que le pouvoir d'achat est amputé
Les automobilistes ayant été peu nombreux à circuler depuis mi-mars et la mise en place des mesures de confinement, ces tarifs relevés dans les stations services seront certainement bien accueillis. C'est aussi une bonne nouvelle pour bon nombre de ménages dont le pouvoir d'achat a été écorné par ces deux mois où beaucoup ont été ou sont encore au chômage partiel, donc avec un salaire amputé. Ces prix demeureront-ils toujours aussi bas ? Il est impossible d'en avoir la certitude, mais la situation actuelle permet d'espérer des tarifs à la pompe relativement abordable pendant encore quelques temps.
Les cours du pétrole au plus bas
Le marché du pétrole a été secoué par deux événements : la crise sanitaire qui a poussé les États à réduire drastiquement leur activité économique, et le face à face entre l'Arabie saoudite et la Russie qui a fait un peu plus chuter les cours de l'or noir. Le baril de WTI est même tombé dans une zone négative ! Il faut néanmoins relever que les taxes constituent une part importante des prix des carburants en France, et que celles-ci n'ont guère baissé, ce qui limite la portée de la baisse des cours.