Le nombre de cas de fraudes aux prestations familiales aurait augmenté l’an dernier, d’après une information RTL. En 2013, ce sont près de 21 000 cas de fraudes qui auraient été relevés par l’administration, soit une augmentation de 16,5 % par rapport à 2012. Des comportements qui coûtent toujours plus cher à l’Etat.
Les fraudeurs aux différentes prestations sociales sont de plus en plus nombreux.
Près de 21 000 cas de fraudes aux prestations sociales en 2013
D’après RTL, qui révèle cette information vendredi 23 mai, ce sont donc pas moins de 20 937 cas de fraudes qui ont été recensés en 2013, soit une augmentation de 16,5 % par rapport à l’année 2012. Il se pourrait même que ce ne soit que la partie émergée de l’iceberg, puisque seuls les actes intentionnels de tricherie ont été pris en compte.
Un coût de 141,4 millions d'euros pour l'Etat
Il n’empêche que ces fraudes ont un coût certain pour l’Etat. La radio révèle que le montant de ces fraudes s’élève à 141,4 millions d’euros. Soit une facture en hausse de 18,7 % par rapport à l’année précédente. Les resquilleurs sont donc plus nombreux, et plus coûteux pour l’Etat. A noter que les principales fraudes se situent sur le RSA et les aides au logement.
Quatre millions de contrôles supplémentaires en un an
D’après RTL, ce sont particulièrement les allocations de logement à caractère social (ALS), versées aux ménages à faibles ressources, sans charge familiale, qui sont les plus touchées. Pour pallier à cela, l’Etat multiplie les contrôles. Entre 2012 et 2013, ces opérations ont augmenté de quatre millions. L’administration bénéficie pour cela de logiciels capables de repérer en amont les dossiers suspects, grâce à une technique particulière, dite du profilage. Pour ce faire, les administrations concernées recoupent les fichiers des organismes sociaux, des banques, du fisc et même des fournisseurs d’énergie.
Des déclarations de revenus minorées pour bénéficier des aides sociales
A noter enfin que la principale fraude consiste en une minoration des ressources déclarées pour bénéficier de ces aides étatiques. C’est le cas pour les deux-tiers des fraudes. Pour 8 % des fraudeurs, cela va plus loin, et passe par la falsification des documents pour tromper les caisses d’allocations familiales.