L'essence est plus chère à la pompe. Cette hausse des prix s'explique par une augmentation des taxes qui a pris effet au 1er janvier 2018 et qui devrait se poursuivre jusqu'en 2022. L'association nationale de consommateurs et d'usagers (CLCV) a demandé au gouvernement de geler les augmentations, au moins jusqu'en 2019.
La hausse des prix de l'essence se poursuit et ce n'est qu'un début
Les prix à la pompe ont augmenté durant l'été, notamment durant les derniers jours du mois d'août, après un léger recul en juin et juillet. Et, avec la flambée du cours du pétrole, l'augmentation pourrait bien se poursuivre sur un plus long terme. En effet, le cours du baril de Brent vient de repasser à plus de 67 € le baril, soit 4,30 € de plus en deux semaines !
En conséquence, selon les relevés officiels hebdomadaires, le gazole est le carburant dont le prix a le plus augmenté (et ce, pour la cinquième semaine consécutive), passant à 1,458 € le litre en moyenne nationale (+0,60 €). Le super E10, lui, est passé à 1,525 € (+0,1 ct). Tandis que le SP95 baissait de 0,3 ct (à 1,544 €), le SP98 demeurait stable (1,614 €) et le GPL revenait à 82 cts (-0,7 ct). Or, le gouvernement souhaitait équilibrer les prix entre le diesel et les autres carburants. Ainsi, sur l'ensemble de cette année, les prix du gazole à la pompe deviaent augmenter de 10%.
Une augmentation des taxes en cause
Cette hausse des prix s'explique par une augmentation des taxes qui a pris effet au 1er janvier 2018. Depuis le début d'année, en effet, la contribution Climat-Énergie, communément appelée taxe carbone a ainsi fait augmenter les tarifs du sans plomb 95 et du diesel. Et les nouvelles ne sont pas bonnes pour les automobilistes. En effet, à l'avenir les taxes devraient augmenter et, ce, jusqu'en 2022. L'association nationale des consommateurs et des usagers (CLCV) a demandé au gouvernement de geler les augmentations, au moins jusqu'en 2019. Reste à savoir si elle sera entendue.
La fin de l'année 2018 est exceptionnelle concernént le cours du Brent puisque, jamais hormis en mai et en juillet, le baril n'avait été aussi cher. Fin mai et début juillet en effet, les prix à la pompe avaient alors battu tous les records : 1,482 € le litre de gazole (le 25 mai) et 1,542 € pour le litre d'E10. Il n'y a donc que 2,4 cts de différence avec ce record pour le diesel et 1,7 ct pour le super. Et à ce rythme, les records devraient être battus d'ici peu.