Heureux les nombreux entrepreneurs et dirigeants de PME qui se sont relayés pour faire porter leur voix auprès des différents ministres de Bercy, car ils ont été entendus !
L’ISF-PME sera finalement maintenu à son niveau actuel de 50 %. La chasse aux niches fiscales n’est donc pas si aveugle, et nos dirigeants ont compris l’intérêt de ce levier fiscal pour influer sur l’économie réelle. La croissance ne peut passer que par nos entreprises, et il est indispensable de leur laisser des marges de manœuvre suffisantes pour ne pas étouffer.
Reste maintenant à mettre la priorité sur les start-up innovantes, pour éviter au maximum les abus qui décrédibilisent ce système- et donner un essor au capital-risque, le grand absent du système de financement français. En mettant des cadres suffisamment stricts –en termes de nombre de salariés et de chiffre d’affaire - à cet investissement privé, il s’agit d’éviter que les capitaux soient dirigés vers des entreprises déjà bien installées, sans risque.
Enfin, cette "niche" participe de la diffusion d’une culture entrepreneuriale, et permet aux investisseurs, quand ils ne passent pas par des intermédiaires trop obscurs, dont il faut bien entendu diminuer le nombre et l’influence, d’être sensibilisé aux problématiques des chefs d’entreprise.