Il y a du mouvement à la Bourse de Paris. Et le grand gagnant n’est autre que Peugeot qui, après deux ans de purgatoire, revient en grande forme dans le Saint des saints de la finance : le CAC40.
Peugeot Citroën va remplacer Gemalto, le spécialiste de la carte à puce, rentré au CAC40 le 24 décembre 2012… soit en même temps que le constructeur automobile laissait sa place dans le Gotha à Solvay.
Gemalto prend la porte
Gemalto ne faisait pas vraiment le poids au sein des 40 plus importantes capitalisations de la place de Paris, avec ses 6,15 milliards d’euros de valorisation. Autant dire que l’entreprise, issue de la fusion entre Axalto et Gemplus (en proie à des difficultés dues à une polémique sur la sécurité de ses produits), n’a pas tenu très longtemps au sein de ce club très fermé.
Le Conseil scientifique des indices d’Euronext avait sous la main deux candidats pour remplacer Gemalto : Peugeot SA et Klépierre. Il ne leur a pas fallu discuter très longtemps pour se décider sur le nom de l’heureux gagnant. Après tout, ce n’est qu’un juste retour des choses : le constructeur automobile était présent au sein du CAC40 depuis la création de l’indice en 1987.
Peugeot en pleine forme
Quant à Peugeot SA, ce retour au sein du club prestigieux n’est que justice. L’entreprise a su se réformer et se restructurer, avec un bénéfice pour 2014 qui s’est monté à 1,67 milliard d’euros; l’action de la société ne cesse d’augmenter (+52% depuis janvier). La capitalisation boursière du groupe est estimée à 12,28 milliards : Peugeot SA était donc en quelque sorte un « candidat naturel » à la succession de Gemalto.
Klépierre, le candidat malheureux, rejoint l’antichambre du CAC40, l’indice Next 20, tout comme Hermès.