La chute du pétrole, alimentée par la crise boursière chinoise et par la levée de l'embargo en Iran, ce dernier pensant sérieusement à inonder le marché de son or noir laissé inexploité pendant des décennies, continue de plus belles. Mercredi 26 août 2015 le Brent a touché un nouveau record, très proche de celui historique de 2009.
Les records de prix bas s'enchaînent pour le pétrole
On est loin des niveaux de l'été 2014 lorsque le pétrole avait atteint un maximum historique affichant plus de 115 dollars le baril. On est même retombés aux niveaux d'après-crise de 2008... et si c'est une bonne nouvelle pour les consommateurs, s'en est une moins bonne pour l'industrie pétrolière.
Ainsi, le mercredi 26 août 2015, le Brent de Londres a affiché un quasi record : 43,14 dollars le Baril, en légère hausse par rapport au plus bas du 24 août 2015. Mais c'est le WTI, le "light sweet crude" échangé à New-York, qui s'est encore effondré.
Au plus bas de la séance il a touché les 38,60 dollars le baril pour les livraisons en octobre 2015. Une chute de plus de 70 cents le baril et qui le rapproche de plus en plus de son record historiquement bas touché en 2009. Encore quelques dizaines de centimes de baisse et un nouveau record sera franchi.
Mauvaise nouvelle pour l'industrie pétrolière
Forcément, ça ne fait pas les affaires de l'industrie pétrolière qui avait, après la crise économique de 2009, investi massivement dans le gaz de schiste aux Etats-Unis. Pour l'instant le secteur ne renie pas complètement les hydrocarbures non conventionnels mais ça risque de ne pas tarder. Plusieurs géants du pétrole ont en effet enregistré une forte baisse de leurs revenus ces derniers trimestres et ont entamé des restructurations conduisant à la suppression de dizaines de milliers d'emplois dans le monde.