On le sait, le mouvement des Gilets Jaunes avait notamment été déclenché par l’augmentation brutale et insupportable du prix des carburants, parce que beaucoup de Français ne peuvent tout simplement pas vivre sans voiture.
Une attente interminable pour passer son permis
Taxer de plus en plus leurs déplacements leur semblait insupportable. Et bien, il y a un autre sujet qui va devenir rapidement insupportable : l’embouteillage incroyable pour passer son permis de conduire, et l’embouteillage tout aussi stressant devant les centres de contrôle technique. Parlons du permis d’abord. C’est bien simple, il y a plus de 400.000 candidats en attente.
Résultat, les candidats au permis qui s’inscrivent aujourd’hui en auto-école peuvent espérer passer l’examen... en novembre ou en décembre prochain ! Ceux qui devaient le passer en mars ou en avril dernier peuvent espérer le passer avant les grandes vacances, mais s’ils se plantent, il leur faudra sans doute attendre la rentrée, voire plus encore, pour obtenir un deuxième passage.
Un délai de 100 jours pour les contrôles techniques
Si c’est déjà pénible pour un jeune qui espérait pouvoir avoir le permis pour les vacances, ou pour un job d’été, un stage, un contrat d’apprentissage, c’est encore plus pénible pour ceux qui doivent repasser le permis après un retrait. Techniquement, cela allonge anormalement la durée de la sanction à laquelle ils ont été soumis par un juge. On sait que sans permis, les chances de retrouver un emploi, quand on est chômeur, sont divisées par deux.
Quant aux contrôles techniques, même chose, c’est la foire d’empoigne. Le gouvernement avait d’abord commencé par allonger tous les contrôles techniques expirés pendant le confinement jusqu’au 23 juin, mais le délai était en fait irréaliste. Désormais, le délai supplémentaire est de 100 jours, et même, 104 jours, à partir de la date d’expiration de votre contrôle. Il n’empêche, là aussi, il faut prendre son mal en patience. Certains centres autos ne donnent pas de rendez-vous avant le mois de juillet.