Les patrons vous répondraient qu'ils ne sont pas là pour faire du social, ils n'auraient peut-être pas tort. Quoique... Un salarié qui aime sa boite, son job et son patron est 100x plus efficace que celui qui va bosser en trainant des pieds qui vomi les remarques de son patron et qui ne supporte pas l'ambiance créée par ses collègues. Malheureusement, les salariés ne vivent pas tous une idylle avec leur boulot, leur collègue ou leur patron... Et quand ils ont des enfants, les salariés-parents attendent un peu de soutien, qui ne vient pas, de leur employeur. On apprend ainsi dans une étude du baromètre de l'Observatoire de la parentalité en entreprise pour l'Union nationale des associations familiales (Unaf), que les trois quarts (76%) des "salariés-parents" jugent que leur employeur "ne fait pas beaucoup de choses" pour les aider à concilier vies familiale et professionnelle, et se disent très préoccupés par la question des rythmes scolaires, selon un sondage publié vendredi.
Alors que 93% des parents interrogés jugent que l'équilibre entre vie professionnelle et vie familiale est un sujet de préoccupation "important", ils sont de plus nombreux à s'estimer mal écoutés au sein de leur entreprise (45%, +2 points par rapport à 2012). C'est dans les entreprises de moins de dix salariés que les parents jugent le plus positivement l'action de leur employeur: 83% des personnes interrogées sont satisfaites de l'équilibre trouvé entre vie familiale et professionnelle. Paradoxalement, la satisfaction globale concernant la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale est stable à 76%.
Et dans le même temps, les insatisfaits sont de plus en plus nombreux à pointer du doigt des horaires incompatibles avec la scolarité de leurs enfants (41%, +6 points par rapport à 2012).
Sondage effectué par internet du 21 février au 2 mars, auprès d'un échantillon de 1.000 salariés ayant des enfants de moins de 25 ans au foyer. Echantillon représentatif des salariés résidant en France métropolitaine (méthode des quotas).