Les palaces craignent les petites annonces d’Airbnb

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Par Aurélien Delacroix Modifié le 9 août 2015 à 20h08
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@shutter - © Economie Matin
70%Le taux d'occupation des palaces est tombé à 70% en 2014.

La réouverture du Ritz en fin d’année et celle du Crillon en 2017 font craindre à l’industrie de l’hôtellerie du luxe une plus grande concurrence. Mais ce que craignent le plus les palaces, ce sont les services en ligne de type Airbnb…

Le site web créé aux États-Unis est très populaire en France. Il met en relation les particuliers qui proposent leurs appartements ou des chambres à d’autres particuliers qui n’ont pas les moyens ou l’envie d’aller à l’hôtel. Le service fonctionne plutôt bien et permet effectivement de se loger pour pas cher dans son lieu de villégiature.

Logements de luxe

Oui mais voilà, depuis quelques mois on trouve aussi sur Airbnb des offres de logements de luxe. Sur les quelques 50 000 offres recensées pour toute la France, il y en a quelques dizaines proposées à plus de 1 000 euros la nuit. Soit sur le créneau des hôtels de luxe, qui commencent à craindre une concurrence déloyale déjà dénoncée par les hôteliers traditionnels.

Trop-plein d’offre

La loi Alur a remis les choses dans le bons sens, en permettant à un particulier de louer sa résidence principale jusqu’à quatre mois par an… mais pas plus. Cela comprend aussi les appartements dans le très haut de gamme. Les palaces parisiens craignent que le trop-plein d’offres dans ce secteur ne bouscule un secteur déjà très concurrentiel. Et qui les poussent à investir toujours plus dans des travaux très dispendieux…

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De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.