Paiement par chèque : attention aux arnaques !

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Par Jean-Baptiste Giraud Publié le 12 juillet 2021 à 11h32
Cheque Europe Helicoptere 1
@shutter - © Economie Matin

Le chèque est un moyen de paiement en cours de disparition, la cause est entendue. Pourtant, pour certaines transactions, il est encore très courant : par exemple, des millions de français préfèrent payer leur loyer par chèque, plutôt que de mettre un prélèvement automatique en place. Le but est évidemment de payer quand les sous sont là, afin d’éviter les incidents de compte et les pénalités.

Paiement par chèque, attention aux risques

Le chèque est aussi encore le moyen de paiement privilégié par certains pour les achats sur les sites d’annonces comme le BonCoin. Plutôt que d’utiliser le système de paiement sécurisé intégré, qui a le défaut majeur de coûter un peu cher, ils préfèrent demander un chèque et promettent d’envoyer ensuite l’article acheté par la Poste. C’est là que je vous alerte des risques d’arnaque.

Risque numéro 1 : le chèque est encaissé mais vous ne recevrez jamais rien. Pour éviter cela, regardez le profil de votre vendeur. S’il est inscrit depuis quelques semaines sur le site, méfiance. Privilégiez les gens qui ont de l’ancienneté, et de bonnes évaluations.

Chèque non reçu, chèque volé, chèque en bois, gare aux arnaques !

Et si c’est vous qui vendez en ligne, et demandez à être payé par chèque, soyez vous aussi méfiants. Le montant d’un chèque crédité à votre compte peut disparaître quelques jours plus tard, s’il s’agit d’un chèque volé.

Plus sournois encore : vous recevez un chèque, mais celui-ci est d’un montant plus élevé que l’objet acheté ! Vous acceptez donc de rembourser la différence à l’acheteur. Mauvaise idée. Non seulement le chèque était en bois, mais en plus, vous avez envoyé de l’argent en plus à votre escroc. Si vous recevez un chèque du mauvais montant, annulez la vente, c’est une arnaque.

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).