Avec l’ouragan Sandy, Twitter, Facebook et Instagram explosent leurs compteurs

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Par Laure De Charette Modifié le 31 octobre 2012 à 3h07

« Il y a désormais dix photos postées chaque seconde avec les hashtags sandy ou frankenstorm (surnom donné par les Américains à cet orage monstrueux), la plupart montrant des gens se préparant à affronter l’ouragan ou des scènes extérieures ». Pour Kevin Systrom, le fondateur et PDG d’Instagram, le célèbre service de partage de photos filtrées racheté par Facebook, c’est du jamais vu, rapporte le Wall Street Journal. Sur l’ensemble des médias sociaux, le prénom féminin « Sandy » a été mentionné 4,8 millions de fois lundi, contre 1,9 millions de fois la veille, dimanche, alors qu’en temps normal, ce mot n’apparaît que 3 000 fois par jour.

 

Alors que l’ouragan a privé d’électricité des millions de foyers sur la côte nord-est des Etats-Unis, notamment dans les régions de New-York et du New Jersey, les Américains se sont échangés, faute de télévision et de radio, les informations via Twitter, Facebook et Instagram. Jusqu’à l’excès parfois : certains petits malins ont cru bon de faire circuler des fausses informations, parfois reprises par les supposés grands médias : ainsi la rumeur, fausse, circulant sur Twitter, selon laquelle le sol de la bourse de Wall Street se serait retrouvé inondé sous plusieurs mètres d’eau a été diffusée notamment sur CNN.

 

Même les hommes politiques se sont servis de ces nouveaux moyens de communication : le maire de la Big Apple, Michael Bloomberg, a ainsi tweeté et donné des conférences de presse retransmises sur internet en continu pendant le drame, afin de décrire les « incendies », les « maisons perdues » et les « vies perdues ». A ce jour, au moins 48 personnes ont été tuées par l’ouragan.

 

De son côté, Goldman Sachs a voulu jouer la solidarité, comme le raconte Business Insider : via Twitter, la banque américaine a posté un message invitant les voisins de son Battery Park City situé à Manhattan à venir recharger leurs téléphones portables s’ils le souhaitaient. Et accessoirement, à venir s’approvisionner en eau.

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Journaliste depuis 2005, Laure de Charette a d'abord travaillé cinq ans au service France du quotidien 20 Minutes à Paris, tout en écrivant pour Economie Matin, déjà. Elle est ensuite partie vivre à Singapour en 2010, où elle était notamment correspondante du Nouvel Economiste et où elle couvrait l'actualité politique, économique, sociale -et même touristique !- de l'Asie. Depuis mi-2014, elle vit et travaille à Bratislava, en Slovaquie, d'où elle couvre l'actualité autrichienne et slovaque pour Ouest France et La Libre Belgique. Elle est aussi l'auteur de plusieurs livres, dont "Chine-Les nouveaux milliardaires rouges" (février 2013, Ed. L'Archipel) et "Gotha City-Enquête sur le pouvoir discret des aristos" (2010, Ed. du Moment). Elle a, à nouveau, rejoint l'équipe d'Economie Matin en 2012.

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