Envie de changer de job : Et si vous essayiez la candidature anonyme ?

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Par Jean-Baptiste Giraud Publié le 6 février 2014 à 12h14

Il y a ceux qui cherchent un emploi... et ceux qui voudraient en changer. L'adage est connu : on n'est jamais autant désiré et désirable que lorsque l'on est déjà en poste, c'est ainsi. Seulement voilà, les salariés qui voudraient changer d'entreprise ou encore de fonction ou carrément de métier sont paralysés par une chose : la crainte que leur employeur actuel découvre leurs démarches, et les mette à la porte ou du moins les sanctionne pour ce qu'il considèrera comme un manque de loyauté.

Vu du côté de l'employeur, en effet, savoir que l'un de ses salariés a "la tête ailleurs" et se projete dans une autre entreprise - le concurrent ? - ou un autre emploi n'est pas des plus agréables, sauf bien entendu quand il ne souhaite qu'une chose, le départ dudit collaborateur, à moindre coût. La démission est dans ce cas la situation idéale... Dans tous les cas, changer de job sans alerter son employeur actuel n'est pas des plus simples. Se signaler sur les réseaux sociaux "en recherche active" n'est pas la meilleure idée. Poster son CV sur les plateformes connues de recherche d'emploi, et c'est le risque de voir l'employeur ou un collègue tomber dessus. C'est pour cette raison qu'un service comme Keework propose des offres d'emploi sur son site en permettant aux candidats de déposer des CV totalement anonymes. Les employeurs interessés par un profil peuvent contacter les postulants, mais là encore le service le rend totalement anonyme, jusqu'à ce que le candidat décide de lever l'anonymat. Si c'est son employeur qui le contacte.. on comprendrait qu'il reste discret !

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).