Fin des paris sur le nouveau gouvernement, François Hollande et son Premier ministre Jean-Marc Ayrault ont fait leur choix. Leurs décisions sont-elles conformes à nos pronostics (voir la tribune de Stéphane Bugat sur Economiematin.fr parue le 6 mai) ?
Pas tout-à-fait… C’est finalement Pierre Moscovici qui hérite du ministère de l’Economie, des Finances et du Commerce extérieur. Il sera secondé par Jérôme Cahuzac, ministre délégué chargé du Budget, et par Benoît Hamon, pour l'Economie sociale et solidaire. Michel Sapin, lui, hérite en définitive du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social, et Arnaud Montebourg du « Redressement productif ».
Laurent Fabius prend les Affaires étrangères, tandis que Marisol Touraine se charge des Affaires sociales et de la Santé. Manuel Valls s’attaquera au ministère de l’Intérieur. Christiane Taubira devient, elle, Garde des Sceaux.
Stéphane Le Foll prend en charge l’Agiculture et l’Agroalimentaire, et Nicole Bricq l’Ecologie, le Développement durable et l’Energie. Cécile Duflot se chargera pour sa part de l’Egalité des Territoires et du Logement. Vincent Peillon devient ministre de l'Education nationale et Jean-Yves Le Drihan ministre de la Défense.
En revanche, Martine Aubry, déçue de ne pas aller à Matignon, ne prendra aucune fonction ministérielle, pas plus que François Rebsamen, qui a choisi de rester sénateur-maire de Dijon et président du groupe PS au Sénat, pour éviter le cumul de fonctions interdit par le nouveau président.