Ce milieu d’hiver marqué par des précipitations commence à peine à rattraper la mauvaise pente prise par un automne exceptionnellement sec. Alors que près des deux tiers des nappes phréatiques sont à des niveaux bas ou très bas, les pluies du début 2018 sont de bon augure.
La France est un pays qui ne connaît que très rarement et sur des zones délimitées des situations de stress hydrique. Pour autant les tendances sont à surveiller et le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) réalise une veille très utile des niveaux des nappes phréatiques. Dans un communiqué de début janvier, il montre ainsi que ses observations sur les faibles niveaux des réserves à la fin de l’automne se confirment. Heureusement, des précipitations plus récentes semblent inverser la tendance.
« Près des deux tiers des nappes (64%) affichent un niveau modérément bas à très bas. Une situation de basses eaux qui se prolonge jusqu'en fin d'année n'est pas habituelle. Elle traduit l'absence d'incidence notable des premières pluies automnales qui sont très attendues pour assurer la recharge des aquifères.
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