Téléphone mobile, Wifi : la pollution du 3e millénaire ?

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Par Vincent Joly Modifié le 15 juin 2012 à 9h11

Dans notre époque de modernité ou au nom du progrès, le système pousse les gens de plus en plus vers les nouvelles technologies, de nombreuses associations comme Robin des Toits pointes du doigt une règlementation laxiste par rapport à un niveau d’exposition électromagnétique qui n’a jamais été aussi important.

Il est vrai que la notion de compétitivité rend ces technologies presque indispensables. Qui pourrait se passer aujourd’hui d’un téléphone mobile? Au nom d’un gain de temps, autant pour les particuliers que pour les entreprises, nous sommes en quelques années devenues esclaves de diverses technologies qui nous facilitent la vie de tous les jours.

Cette révolution c’est opéré en seulement quelques années. Pourtant, l’influence des rayonnements électromagnétiques n’a jamais été aussi forte. Elle est générée par de nombreux appareils électriques ainsi que par les récentes technologies sans fils, par exemple, un téléphone mobile, un téléphone DECT, le Wifi, etc.

Cette surexposition aux ondes soulève une question presque morale : Avons-nous bradé notre santé au nom du progrès ? Si l’on regarde les règlementations dans d’autres pays européen, les différences sur le niveau d’exposition sont parfois très importantes. Elles pourraient s’expliquer que des pays aient bien avant la France procédé à des études qui montreraient un possible risque. Par ailleurs, celle-ci sont souvent financés par des organismes indépendant ce qui n’est pas toujours le cas en France. Les récents scandales sanitaires nous montre des les organismes chargés de défendre la santé publique ne font pas toujours leur travail, cela peut être lié à des problèmes de conflit d’intérêt.

Néanmoins, les problèmes existent. Par exemple, une nouvelle maladie, l’électro-sensibilité, encore peu reconnu en France semble émerger. L’Organisation Mondiale de la Santé l’a d’ailleurs reconnu ainsi que de nombreux autres pays européen. Il s’agirait d’une forme d’allergies lié à une surexposition aux ondes pendant quelques années.

En conséquence, plusieurs associations et médecins tirent la sonnette d’alarme : Ils souhaitent une règlementation plus stricte en vue d’une baisse de l’exposition publique. En attendant, de plus en plus de personnes souhaitent connaitre leurs expositions via des appareils de détection et réduire leur exposition via des peintures de blindages qui permettent de réduire la pénétration des ondes dans l’habitat.

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Vincent Joly est le Directeur Général d'E.P.E Conseil (Evaluation Pollution Electromagnétique). E.P.E Conseil propose des solutions aux rayonnements électromatiques pour les particuliers et les entreprises. E.P.E Conseil est la première entreprise à avoir développé le seul détecteur d'ondes à destination du grand public.