Le développement des nouveaux concepts urbains, la smart city, les nouveaux usages en matière de transport et de micromobilité sont aujourd’hui une réalité concrète vécue par des millions de personnes. En ce sens, les villes évoluent et nombre de nouveaux moyens de transport apparaissent en libre-service. Nous pourrions notamment évoquer par exemple les vélos et autres trottinettes mis à la disposition du public.
Ainsi, nous assistons depuis ces dernières années à une montée en puissance de ces équipements et pas uniquement dans les grandes villes. Les villes moyennes et même certaines petites villes s’équipent de ces moyens de transport pour proposer à leurs habitants de nouvelles manières de déplacer.
Faire vivre son parc existant
Pour autant, force est de constater que proposer un projet de micromobilité durable et industriel représente un investissement important et qu’il est donc stratégique de bénéficier d’une infrastructure de traitement robuste et performante. Sur ce point, il faut apporter une grande vigilance dès la conception et donc bien avant le déploiement. En effet, la micromobilité est avant tout un projet IoT. Ainsi, à l’image des autres déploiements de ce type, les notions de captation, d’envoi et d’analyse des données sont fondamentales pour suivre les équipements utilisés et en assurer un bon fonctionnement.
Gestion de la flotte et maintenance
Comme nous l’avons évoqué, le pilotage des flottes de véhicules et moyens de transport mis à la disposition des citadins est central à bien des titres. Le premier consiste notamment à pouvoir suivre en temps réels les équipements. Mais ce n’est pas tout, proposer les équipements est une chose, mais en garantir le bon fonctionnement en est une autre. Il faut en effet proposer des moyens de transport sécurisés. En ce sens, la notion de maintenance est fondamentale. Impossible de proposer des véhicules dont les freins sont usés ou la batterie peu chargée par exemple. C’est pour ces raisons fondamentales qu’un envoi de données en continu vers les équipes en charge de la maintenance est nécessaire.
Gérer des volumes de données croissants et en situation de mobilité
Une chose est sûre, le volume de données échangées pour opérer un service de micromobilité de qualité est exponentiel au regard de l’évolution des usages. Cela implique donc de pouvoir télétransmettre en temps réel des quantités de données phénoménales. Le problème est que dans de nombreux cas, cela n’est pas possible au regard du manque de connectivité. C’est dans ce contexte que le recours à un MVNO (Mobile Virtual Network Operators) prend tout son sens. Cette technologie permet à un capteur de se connecter au meilleur réseau cellulaire disponible et de basculer automatiquement vers un opérateur de secours.
Piloter son projet de micromobilité nécessite donc de prendre en compte de nombreux facteurs stratégiques allant du matériel aux usages en passant par l’infrastructure et la connectivité.