Aucune offre de reprise n’a été retenu par le tribunal de commerce de Niort, pour tenter de sauver ce qui reste de Mia Electric. Les actifs de l’entreprise vont être mis aux enchères. Une décision qui sonne le glas des quelques emplois restants, et l’échec flagrant de Ségolène Royal, qui continue de promouvoir la transition énergétique.
C’est bel et bien la page finale d’un feuilleton qui se tourne.
Mia Electric condamnée à être démantelée actif par actif
Jeudi 31 juillet, le tribunal de commerce de Niort, en charge de la liquidation judiciaire de Mia Electric, a fait savoir qu’il n’avait pas retenu de repreneur pour l’entreprise charentaise de voiture électrique. Le juge-commissaire a décidé de "ne pas retenir les offres qui lui ont été soumises" et de "faire vendre aux enchères les actifs de l’entreprise."
Plus aucun espoir pour les 200 ex-salariés de l'entreprise
Cette annonce clôt un feuilleton de plusieurs mois. Elle tue dans l’oeuf les quelques minces espoirs des 200 ex-salariés de l’entreprise, licenciés en mars dernier, aucune voiture ne sortant des chaînes de production. Reste que cette décision planait depuis la mi-mai. Le tribunal de commerce avait alors estimé que la liquidation judiciaire de Mia portait sur une cession d’actifs, et non d’activité.
Mia Electric : l'échec de Ségolène Royal
La décision judiciaire rappelle également l’échec flagrant de l’actuelle ministre de l’Ecologie. Mia Electric, un projet cher à Ségolène Royal, n’a cessé d’aller de déconvenue en déconvenue depuis son lancement. Les objectifs de vente de voiture n’étant pas remplis depuis bien longtemps, et cela malgré les investissements de la région Poitou-Charentes, de l’argent public, à l’époque où Ségolène Royal présidait encore la collectivité. Une épine dans le pied de l’actuelle ministre de l’Ecologie, qui ne cesse de promouvoir la transition énergétique, encore récemment avec son projet de loi sur la question…