Il fallait 1 milliard d'euros de dotation budgétaire à la Société du Grand Paris (SGP) pour lui permettre de démarrer les travaux. Ou plus précisément, d'emprunter les quelques milliards d'euros supplémentaires destinés à construire la première section de la ligne de métro circulaire, en quelque sorte une A86 du RER, entre pont de Sèvres et Noisy-Champs.
La loi de finances 2013, et la loi de programmation budgétaire pour la période 2013-2015 ont ainsi "oublié" de prévoir ce 1 milliard d'euros destinés à être investis au capital de la SGP. Même le président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, n'était pas au courant de cette décision qui a du en fait être mûrement réfléchie par le gouvernement, à la recherche de toutes les économies possibles pour boucler les budgets des prochaines années.
Le projet de métro du Grand Paris qui devait s'étaler sur une dizaine d'années, pour une dépense évaluée à 32 milliards d'euros, devait générer jusqu'à 10 000 emplois directs et indirects d'après ses défenseurs, qui ne déséspèrent cependant pas de faire changer d'avis au Gouvernement, ou encore de faire appel à des investisseurs privés.