Efficacité, productivité, nouvelles technologies… Autant de tendances qui ont considérablement transformé l’organisation du travail en entreprise depuis une dizaine d’années, aussi bien dans l’industrie que dans les services. Quel est leur impact sur la qualité de travail et le bien être en entreprise ? Comment accompagner
les salariés dans ces mutations ?
On observe généralement le même enchaînement : arrivée d’une technologie créant une rupture de process ou de métier, peurs et blocages, écoute et accompagnement et enfin prise de recul et attitude plus positive des personnes concernées par les chamboulements de leur cadre professionnel, avec pour certains la reconnaissance
de la qualité de travail conquise grâce à la maîtrise de la productivité.
En tant que consultants en organisation et en accompagnement du changement, nous essayons d’aider de manière très concrète les équipes à s’adapter aux évolutions demandées. La première crainte à lever, c’est que derrière les mots efficacité, productivité et nouvelles technologies, les salariés pensent « on va supprimer mon job ». Au contraire, notre mission est d’aider les équipes à mieux s’organiser et mieux piloter leur activité.
Dans le milieu industriel par exemple, les managers sont souvent de bons techniciens qui « ont gravi les échelons », sans nécessairement avoir été accompagnés dans leur évolution professionnelle. Nous leur organisons donc des petites sessions de formation théorique, suivies d’une application concrète sur le terrain pour leur permettre de s’approprier des outils de management et mieux piloter leurs équipes au quotidien.
En général, sur un projet d’amélioration de la performance, 20 % de notre travail est constitué par l’apport d’une méthodologie et d’outils appropriés et 80 % par l’accompagnement au changement. Le facteur humain est essentiel, il est garant de la pérennité du projet. Nous nous rendons compte qu’un projet a été couronné de succès lorsque les personnes qui avaient peur au départ du changement nous disent en entretien post-intervention, « mais comment faisions-nous avant ? »