En France, 200.000 personnes souffrent de la maladie de Parkinson. Une affection très compliquée qui entraine, selon une enquête britannique, un quart de mauvais diagnostics.
Un quart de mauvais diagnostics
Publiée en décembre 2019, une étude réalisée pour l’association Parkinson’s UK révèle que 1 patient sur 4 souffrant de Parkinson, est mal diagnostiqué. Un constat terrible après que 2.000 volontaires atteints de cette maladie neurodégénérative ont participé à cette enquête. Elle permet d’apprendre, entre autres, que 26% des sondés avaient d’abord été diagnostiqués pour une autre maladie, tandis que 21% ont consulté leur médecin généraliste trois fois ou plus avant d'être dirigés vers un spécialiste.
Parmi les personnes qui ont été mal diagnostiquées, la moitié ont reçu un traitement pour leur supposée maladie, un tiers s'est vu prescrire des médicaments, 6% ont subi des opérations chirurgicales et encore 6% ont eu à la fois des médicaments et des opérations. Parmi ceux qui ont pris des médicaments alors qu’ils n’en avaient pas besoin, un tiers ont constaté que leur santé s’était dégradée
Parkinson, une maladie cérébrale très complexe
L’enquête permet aussi d’apprendre que les femmes ont plus de risques d’être mal diagnostiquées et que les erreurs de diagnostic sont plus fréquentes chez les personnes âgées de 51 à 60 ans. « La maladie de Parkinson est une affection incroyablement complexe, avec plus de quarante symptômes, et elle touche tout le monde différemment » explique Katie Goates, membre de Parkinson’s UK.
Pour rappel, la maladie de Parkinson se caractérise par la disparition progressive de certains neurones dans le cerveau. Elle se manifeste à travers différents signes : une écriture de plus en plus petite, des tremblements, des mouvements incontrôlables pendant le sommeil, une raideur des membres et une lenteur des mouvements, un changement dans la voix ou la posture. On compte environ 200.0000 malades en France, et 25.000 nouveaux cas se déclarent chaque année.