90% des marques les plus puissantes du monde sont américaines

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Par Laure De Charette Modifié le 22 mai 2013 à 2h39

Mais pourquoi donc les marques françaises peinent-elles à s'imposer dans le classement ?! A l'exception de celles spécialisées dans le luxe. D'après le dernier classement « Brandz Top 100 » réalisé par l'Institut d'études et de conseil stratégique Millward Brown Optimor pour WPP, les entreprises qui ont le plus de valeur immatérielle –celle-ci est calculée en fonction de critères financiers et d'études auprès des consommateurs- sont américaines. C'est bien simple : le top 10 revêt uniquement les couleurs américaines, à une exception près : une entreprise chinoise, China Mobile, qui se hisse bon gré mal gré en dixième position. Un exploit ! Il est d'ailleurs étonnant que les pays émergents aient du mal à accoucher de multinationales à la hauteur de leur croissance et de leur envergure. De fait, seules 17% des marques jugées les plus puissantes sont nées dans ces contrées qui tirent désormais la croissance mondiale. Ainsi en Chine, aucune entreprise n'est vraiment célèbre au-delà de la Grande Muraille, hormis l'enseigne d'ordinateurs Lenovo. Quid des Wahaha, Alibaba et Wanda ?

D'après le classement, 90% des marques les plus puissantes sont nées aux Etats-Unis. Le trio de tête est assuré par Apple (évaluée à près de 185 milliards de dollars), Google (113,7 milliards) et IBM (112,5). Viennent ensuite, sans surprise, les MacDonald's, Coca-Cola, Microsoft, Visa, etc...

En Europe, c'est la britannique Vodafone qui est la plus valorisée. Sinon, comme le souligne Challenges, les groupes d'Europe excellent chacun dans un domaine de prédilection : les Britanniques cartonnent dans le pétrole, la banque et la distribution (Vodafone, HSBC, Shell, ...), les Allemands dans l'automobile et la technologie (SAP, BMW, Deutsche Telekom), tandis que la France se démarque grâce à la beauté et au luxe.

Merci à Louis Vuitton (29ème), Hermès (40ème) et L'Oréal (42ème), membres du Top 100 ! En revanche, Chanel et Cartier devront encore faire un petit effort pour l'intégrer...

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Journaliste depuis 2005, Laure de Charette a d'abord travaillé cinq ans au service France du quotidien 20 Minutes à Paris, tout en écrivant pour Economie Matin, déjà. Elle est ensuite partie vivre à Singapour en 2010, où elle était notamment correspondante du Nouvel Economiste et où elle couvrait l'actualité politique, économique, sociale -et même touristique !- de l'Asie. Depuis mi-2014, elle vit et travaille à Bratislava, en Slovaquie, d'où elle couvre l'actualité autrichienne et slovaque pour Ouest France et La Libre Belgique. Elle est aussi l'auteur de plusieurs livres, dont "Chine-Les nouveaux milliardaires rouges" (février 2013, Ed. L'Archipel) et "Gotha City-Enquête sur le pouvoir discret des aristos" (2010, Ed. du Moment). Elle a, à nouveau, rejoint l'équipe d'Economie Matin en 2012.