Dans le cadre de MaPrimeRenov’, le gouvernement a décidé d’augmenter de 1.000 euros le montant des aides pour remplacer sa chaudière au gaz ou au fioul en chaudière biomasse ou en une pompe à chaleur.
Un coup de pouce gouvernemental
C’est à partir du 15 avril 2022, et jusqu’à la fin de l’année, que les aides octroyées aux ménages éligibles dans le cadre de MaPrimeRenov’ augmenteront de 1.000 euros. Dans un communiqué conjoint, le ministère de la Transition écologique et le ministère du Logement estiment qu’il s’agit d’une « mesure d’accélération juste, simple, efficace et cohérente » avec leur action pour « une moindre dépendance aux énergies fossiles ». Cette aide concerne tout remplacement de chaudière au fioul ou au gaz par une pompe à chaleur ou par une chaudière à la biomasse.
« Ainsi, il sera encore plus avantageux pour les ménages les plus modestes de choisir une pompe à chaleur ou une chaudière biomasse et de se passer du gaz : ils pourront obtenir jusqu'à 9.000 euros d'aides (MaPrimeRénov et Certificats d'économies d'énergie) contre 8.000 euros auparavant », explique le ministère de la Transition écologique dans son communiqué. Cette augmentation des aides de 1.000 euros concerne tous les foyers éligibles à MaPrimeRenov’ quelque soit leur niveau de revenus.
Fin des aides pour l’installation des chaudières à gaz
Le gouvernement a, en outre, annoncé la fin des aides pour l’installation des chaudières à gaz et ce, dès le 1er janvier 2023. Dans leur communiqué, le ministère chargé du Logement et celui de la Transition écologique expliquent que cette date laisse « un délai aux ménages et aux entreprises de s’adapter ». Pour rappel, l’aide à l’installation du chauffage au gaz pouvait aller jusqu’à 1.200 euros pour les ménages les plus précaires.
Mercredi 16 mars 2022, Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, a annoncé ces différentes mesures. Elle a, en outre, annoncé « un plan de sortie accéléré des hydrocarbures pour les bâtiments de l’État », sur fond de crise en Ukraine. Ainsi, la ministre a expliqué que les services publics allaient être incités à baisser la température de leur chauffage. « Cette action s'accompagnera de la mise en place d'un fonds qui financera des travaux à impact rapide sur la réduction de la consommation de gaz et de fioul, en particulier des remplacements de chaudières fossiles par des solutions renouvelables », a-t-elle également déclaré.