La jolie mesure qui coûtera à l’Etat… un milliard d’euros. Le Premier ministre persiste et signe dans sa volonté d’alléger les impôts des Français. Une manière de se désolidariser de la politique de matraquage fiscal exercée depuis deux ans par François Hollande.
Par ici les baisses d’impôts !
Près de deux millions de ménages ne devraient plus payer d'impôt sur le revenu
Interrogé ce vendredi 16 mai sur Europe 1, le Premier ministre a précisé l’ampleur des nouvelles mesures fiscales visant à alléger la fiscalité pour les Français. Ce sont ainsi trois millions de ménages qui devraient en bénéficier. Certains par une baisse de leur impôt sur le revenu. D’autres par le retour à la non imposition. "La mesure que nous allons prendre permettra à 1,8 million de ménages de sortir de l’impôt sur le revenu" a donc précisé Manuel Valls.
Une mesure à un milliard d'euros
Mais de telles mesures ne sont pas indolores pour les finances de l’Etat. D’après le Premier ministre, ces allègements d’impôts devraient coûter un milliard d’euros au fisc. Comment les financer ? Pour Manuel Valls, ce milliard d’euros qui ne rentrera pas dans les caisses de l’Etat sera pris en grande partie sur les résultats de "la lutte contre la fraude fiscale". Un combat qui porte ses fruits (lire ici).
Un élargissement de la précédente mesure fiscale annoncée par le gouvernement
En ce qui concerne le calendrier, les baisses d’impôts seront intégrées dans la loi de finances rectificative présentée au moins de juin prochain en Conseil des ministres. Manuel Valls n’a toutefois pas précisé si ces mesures seraient en vigueur à partir de 2014, mais il a confirmé qu’il s’agissait bien d’un élargissement de la précédente mesure annoncée pour cette année, à savoir que 650 000 foyers fiscaux ne rentrent pas dans l’impôt sur le revenu (lire ici).
Objectif : relancer la consommation des Français
Une mesure désormais multipliée par trois. "Nous avons pensé qu’il fallait une mesure encore plus forte pour montrer aux Français notre engagement" a conclu le Premier ministre. Force est de constater que Manuel Valls et le gouvernement souhaitent à tout prix relancer la croissance pour satisfaire Bruxelles. Une croissance qui passe par la consommation des ménages…