5,4 millions d’agents publics sont appelés à se mobiliser le 10 octobre contre les mesures prévues par le gouvernement à leur encontre. Et les routiers, vent debout contre la loi travail, pourraient bien les rejoindre.
La CFDT entre dans la danse
La première mobilisation des routiers, lancée la semaine dernière par la CGT et FO-Transport, a fait pschitt. Mais cette fois, le mouvement qu’ils préparent pourraient prendre de l’ampleur, d’une part parce que la CFDT et de la CFTC ont annoncé leur ralliement, et d’autre part parce qu’ils pourraient se greffer aux fonctionnaires. Dépôts d'essence bloqués, barrages sur les routes et opérations escargot : est-ce ce qui nous attend la semaine prochaine ? Possible.
Tout dépendra de la manière dont évoluent les nouvelles négociations, prévues le 4 octobre, avec le ministère du Travail.
Les organisations de chauffeurs dénoncent la possibilité de « faciliter » les licenciements économiques dans les grands groupes, « l'affaiblissement » des représentants du personnel ou encore le plafonnement des indemnités prud'homales.
La fin des primes ?
Elles s'inquiètent aussi du fait que certains éléments de rémunération (13e mois, prime d'ancienneté...) ne seront plus fixés par la branche professionnelle, mais par l’entreprise.
Si l’exécutif ne parvient pas à rassurer les routiers sur le fait que ces rémunérations annexes resteraient à l’avenir fixées au niveau