L’association de défense des consommateurs, l’UFC-Que Choisir, dénonce le fait que le texte de loi proposé par le gouvernement pour aider les Français à faire face à l’inflation ne puisse pas redonner du pouvoir d'achat aux Français.
Des mesures avec peu d’effet
L’UFC-Que Choisir dénonce le fait que le gouvernement a mis dans le projet de Loi Pouvoir d’Achat une vingtaine de mesures qui n’auront pas d’incidence sur la préservation du pouvoir d’achat des Français. Pour l’association de défense des consommateurs, aucune des mesures proposées vise « à contenir la hausse des prix énergétique » et aucune mesure vise à « limiter la hausse des prix alimentaires ». « Ce texte ne répond (...) pas à l’impératif de soutien immédiat et significatif au pouvoir d’achat des consommateurs », dénonce l’UFC-Que Choisir.
En outre, l’association explique en quoi certaines mesures sont strictement inutiles. C’est le cas de l’augmentation du plafond de la « Prime Macron » par exemple, qui n’aura pas de réel impact sur le montant des primes reçues par les personnes concernées. D’autres mesures n’ont pas de lien avec le pouvoir d’achat. L’UFC-Que choisir pointe notamment l’augmentation des sanctions en cas de pratiques commerciales trompeuses.
Une série de mesures qui n’y figurent pas
« Les mesures concrètes pour soulager le pouvoir d’achat existent. Aujourd’hui, seule manque la volonté (voire le courage) politique », dénonce l’UFC-Que Choisir. Ainsi, l’association de défense de consommateurs donne 4 mesures qui, selon elle, sont possibles, mais que le gouvernement refuse d’instaurer. Pour l’UFC-Que Choisir il faut supprimer la TVA sur les taxes de l’énergie, faire baisser les frais d’incidents bancaires, faire baisser les prix des produits alimentaires et faire baisser les factures d’eau au robinet.
Ces mesures permettraient de « rendre plus de 15 milliards d’euros de pouvoir d’achat aux consommateurs (majoritairement sans coût pour les finances publiques), soit a minima 500 euros par ménage ». L’UFC-Que Choisir appelle également le gouvernement à revoir à la baisse la hausse du plafonnement de l’indice de référence des loyers à 1%, contre les 3,5% proposés par le gouvernement.