Loi macron : passer son permis de conduire en candidat libre devient plus rapide

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Par Laure De Charette Publié le 5 janvier 2017 à 11h28
Permis Conduire Examinateur Postier Experience
@shutter - © Economie Matin
72En France, il faut attendre environ 72 jours pour pouvoir passer le permis.

En France, il faut attendre environ 72 jours pour pouvoir passer le permis, soit bien plus que la moyenne européenne, qui est de 45 jours. Et si vous êtes en candidat libre, c'est-à-dire sans l'appui d'une auto-école, c'est encore plus long. Mais cette attente sans fin est bientôt révolue !

Deux mois maximum

Lorsque l'on veut passer son permis, il est possible de s'inscrire dans une auto-école, mais aussi de passer son permis de conduire en candidat libre. Or les candidats libres qui voudraient passer l’examen du permis de conduire n’auront plus à attendre de longs mois avant d’obtenir enfin une date.

Le deuxième volet de la loi Macron sur le permis de conduire est entré en vigueur au 1er janvier 2017. De quoi s’agit-il précisément ? Alors qu’auparavant, un candidat libre devait attendre en moyenne neuf mois avant d’obtenir une date de rendez-vous pour passer l’examen pratique du permis, il ne devra patienter que deux mois maximum.

Les préfectures ont en effet désormais l’obligation d’accorder une place à l’examen de conduite des candidats libres sous deux mois maximum.

L'égalité des chances

Ainsi « les candidats libres ont les mêmes droits que tous les autres candidats », estime Benjamin Gaignault, fondateur d’Ornikar, un des leaders du permis en ligne, dans le magazine Challenges.

Le nombre de candidats libres, encore très limité aujourd’hui, devrait exploser dans les années à venir, en raison de la libéralisation du marché voulue par le gouvernement. Depuis juin 2016, La Poste, nouvel opérateur pour l’examen du Code, enregistre d’ailleurs 50 % de candidats libres parmi les postulants au code.

Passer le permis en candidat libre est intéressant sur le plan financier. Pas besoin de payer les frais de présentation à l’examen facturés par certaines auto-écoles (environ 300 €), pas d’obligation de payer des heures supplémentaires si l’apprenti conducteur n’en a pas besoin, etc.

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Journaliste depuis 2005, Laure de Charette a d'abord travaillé cinq ans au service France du quotidien 20 Minutes à Paris, tout en écrivant pour Economie Matin, déjà. Elle est ensuite partie vivre à Singapour en 2010, où elle était notamment correspondante du Nouvel Economiste et où elle couvrait l'actualité politique, économique, sociale -et même touristique !- de l'Asie. Depuis mi-2014, elle vit et travaille à Bratislava, en Slovaquie, d'où elle couvre l'actualité autrichienne et slovaque pour Ouest France et La Libre Belgique. Elle est aussi l'auteur de plusieurs livres, dont "Chine-Les nouveaux milliardaires rouges" (février 2013, Ed. L'Archipel) et "Gotha City-Enquête sur le pouvoir discret des aristos" (2010, Ed. du Moment). Elle a, à nouveau, rejoint l'équipe d'Economie Matin en 2012.