Plusieurs réformes menées par le gouvernement Philippe devraient impacter notre quotidien. Et notamment celles du logement !
Mieux cibler les besoins
Pendant sa campagne électorale, Emmanuel Macron avait promis une réforme du secteur clef du logement. Le plan logement a été présenté hier, 13 septembre 2017, en Conseil des ministres. L’idée globale qui sous-tend ce projet est de « concentrer les moyens de l’Etat là où ils sont vraiment utiles ».
Tout d’abord, plusieurs avantages fiscaux devraient être réformés, en vue de mieux les cibler dans les territoires où le besoin de logements se fait le plus pressant. Ainsi Julien Denormandie, le secrétaire d'Etat à la Cohésion des territoires, vient d’annoncer que le PTZ serait appliqué « de manière plus ciblée, c'est-à-dire pas de la même manière partout sur le territoire » à partir de janvier 2018.
Le PTZ est un Prêt à taux zéro accordé par l'Etat pour compléter l’apport des ménages qui prévoient d'acheter leur première résidence principale.
Le dispositif Pinel, qui permet aux investisseurs de réduire leur impôt sur le revenu en devenant propriétaire d'un appartement qu'ils loueront, devrait lui aussi être retouché.
L’idée n’est pas tant de diminuer le taux de défiscalisation du Pinel que de mieux le cibler, dans les zones les plus tendues, c’est-à-dire là où le déséquilibre entre l’offre et la demande de logements est particulièrement marqué.
A un euro près
Les locataires de HLM vont eux aussi être impactés puisque dès lors qu’ils gagnent un euro de plus que le plafond autorisé, ils devront aller se loger ailleurs, alors qu’actuellement, si leurs revenus dépassent de plus de 20 % le seuil d'éligibilité pour un logement social, ils paient un surloyer.
Et on le sait, tant la mesure a fait polémique, les bénéficiaires des aides au logement vont devoir se serrer la ceinture puisque les APL vont baisser de 5 euros par mois et par foyer à partir du 1er octobre 2017.