En matière énergétique, l’heure est plus que jamais à une information claire, juste et simple des citoyens, à la maîtrise des énergies dans le logement et à l’optimisation des coûts.
De l'information, parce que les consommateurs attendent des explications pratiques et justes. Le fait par exemple dans les comparatifs énergétiques de cacher les coûts du contrat d’entretien et de maintenance d’installation de chauffage au gaz et ceux d’un ramonage obligatoire de la cheminée, ne permet pas vraiment aux consommateurs de faire un choix juste.
Un langage simple et clair que chacun puisse comprendre. L'exemple du diagnostic de performance Energétique (DPE), obligatoire pour toute transaction immobilière et exprimé en "énergie primaire", est totalement incompréhensible du grand public, alors qu'il suffirait d'afficher ce diagnostic en "énergie finale", comme la plupart des biens de consommation qu'achètent les consommateurs.
Une maîtrise des consommations énergétiques et de production de CO2 dans les 25 millions de logements déjà construits. En effet, 75 % du parc immobilier de 2050 existant déjà, il nous semble préférable d’isoler le plus grand nombre de logements pour s’attaquer au 60 % du gaspillage énergétique qui passe par les toits, les murs et les fenêtres…
Une optimisation des deniers privés et publics, en favorisant ainsi de nombreuses petites rénovations, à faible coût mais avec de grands effets en termes de réduction des factures et des émissions de CO2, plutôt qu’un petit nombre de rénovations lourdes et coûteuses.
Enfin, une valorisation de l’innovation "Made in France", des entreprises qui ont su développer des chauffages intelligents permettant dès aujourd’hui de gagner en confort et jusqu’à 30 % d’économie sur sa facture énergétique.
Alors, Monsieur le président, en ces temps de crise, si vous souhaitez "mobiliser les énergies", pourquoi faire onéreux et compliqué alors que des solutions simples et économiques existent ?