Se soigner coûte de plus en plus cher, et les Français le savent bien. Dernier épisode en date : une nouvelle hausse du prix des mutuelles est vraisemblablement à prévoir.
Hausse du forfait hospitalier...
Quand elles doivent affronter de nouvelles dépenses, si le coût d’un soin augmente par exemple, les mutuelles répercutent ce surcoût sur leurs clients. Et c’est exactement ce qu’il devrait se passer en 2018 : le gouvernement a choisi d'augmenter le forfait hospitalier, qui passera de 18 à 20 euros au 1er janvier. Il cherche en effet à réduire le déficit de la Sécurité sociale, qui devrait atteindre 4,4 milliards d'euros en 2017.
Et pour y parvenir, il doit augmenter le coût de certains soins, dont celui de ce forfait, qui correspond à une participation aux frais d'hébergement et d'entretien payée par le patient lorsqu'il est hospitalisé.
... et hausse des cotisations
Or ce forfait n’est pas remboursé par la Sécurité sociale. C’est donc la mutuelle du patient, s’il a la chance d’en avoir une, qui prend en charge ce coût. Et in fine, c’est bien le patient qui recevra une note plus salée qu’à l’accoutumée ! Ses cotisations annuelles vont en effet augmenter.
Le montant évoqué avoisine les 180 millions d'euros, pour l'ensemble des complémentaires. Or, comme le rappelle Le Figaro, les mutuelles comptent environ 60 millions de cotisants. Cette nouvelle mesure devrait donc coûter à chaque cotisant 3 euros par an !
Reste que d'autres dépenses de santé doivent augmenter en 2018, toujours pour réduire le déficit. Et que les cotisations pourraient donc s’en trouver à nouveau impactées.