À chaque génération ses rêves. Il y en a qui ont voulu changer le monde, d'autres simplement la société, d'autres encore la vie… Les jeunes de moins 20 ans d'aujourd'hui ont des ambitions plus modestes mais aussi plus accessibles : devenir patrons.
Entreprise, ton univers impitoyable
La « génération Z » comme on les appelle aspire à de hautes responsabilités… en entreprises. BNP Paribas et The Boson Project ont interrogé 3 200 jeunes âgés de 15 à 20 ans pour une enquête au long cours finement baptisée « La Grande Invazion ».
On y apprend, entre autres, que l'image qu'ont ces jeunes de l'entreprise est plutôt mauvaise : c'est la jungle, la vie y serait difficile… Des préjugés véhiculés par les proches et les médias, mais qui ont aussi un fond de vérité. Pour sortir de l'ornière, les entreprises se doivent de jouer sur des leviers inattendus pour attirer les jeunes dans leur giron : il faut en effet qu'elles se montent fun, éthique, qu'elles aient une visée internationale. Les jeunes Français veulent une expérience à l'étranger !
Les jeunes en veulent
La passion, voilà ce qui caractérise ces jeunes. Ils sont prêts à s'investir à fond dans plusieurs carrières, pourvu que les métiers soient passionnants. Corollaire, il faut oublier tout de suite les structures hiérarchiques traditionnelles et pesantes… ainsi que l'exigence des diplômes de la part des recruteurs. 24% seulement estiment en effet que le diplôme restent un gage de réussite. Les autres plébiscitent plutôt des valeurs comme le système D ou l'endurance.
Et si les entreprises ne sont pas capables de s'adapter à la génération Z, celle-ci va devenir son propre patron. Prendre les commandes d'un entreprise ou créer sa boîtier ne fait pas peur. 40% des jeunes de moins de 20 ans se voient comme des entrepreneurs. Et plus de la moitié préfère être son propre patron plutôt que simple employé. À méditer.