On dit de lui qu'il est un gisement de postes important. Et pourtant, il est encore à la peine.
Moins d'employeurs
Faire appel à une nounou, un jardinier, une aide à domicile, une femme de ménage, nombre d'entre nous en rêvent. Mais peu d'entre nous en ont les moyens.
Résultat, le secteur de l'emploi à domicile (garde d'enfants, aides ménagères, etc.) a enregistré sa sixième année de baisse d'affilée, selon les premières estimations pour 2016 publiées vendredi par l'Acoss, l'organisme collecteur des cotisations de Sécurité sociale.
Comme le rapporte un article des Echos, au quatrième trimestre, la masse salariale nette de l'emploi à domicile a baissé de 0,4 % par rapport au trimestre précédent. Il y a moins d'employés, pour la bonne et simple raison qu'il y a moins d'employeurs : 2,8 millions fin 2016, contre 3 millions en 2012.
Des emplois non délocalisables
La Fédération des particuliers employeurs estime pourtant que l'emploi à domicile, qui a l'avantage de n'être pas délocalisable, pourrait voir le nombre de ses salariés doubler d'ici 10 ans. Ils sont aujourd'hui 1,6 million.
Elle demande en conséquence aux candidats à l'élection présidentielle des mesures incitatives, notamment fiscales, pour encourager le secteur. A la fois pour créer des emplois, et pour aider davantage ceux qui en ont besoin.