Le taux de chômage n'a quasiment pas progressé au premier trimestre, selon les derniers chiffres de l'Insee. Mieux : il est revenu à son niveau d'avant la crise sanitaire, fin 2019.
Dans un contexte de crise sanitaire et économique, tout nouvelle est plutôt bonne et la dernière livraison de chiffres de l'Insee concernant l'emploi est plutôt encourageante. L'institut a compté 2,4 millions de chômeurs au premier trimestre (hors Mayotte), soit 18.000 personnes de plus. Une quasi stabilité donc, qui donne un taux de chômage à 8,1% de la population active (au sens du Bureau international du travail), soit 0,1 point de plus par rapport au quatrième trimestre. Le chômage avait reculé de 1,1 point au précédent trimestre. En comparaison d'il y a un an, le taux est 0,3 point plus élevé et il « retrouve son niveau de fin 2019, avant la crise sanitaire », souligne l'Insee.
Quasi stabilité pour le taux de chômage
Le taux d'emploi et la persistance d'un comportement de retrait d'activité (dû à la crise et au maintien de restrictions sanitaires) expliquent la quasi stabilité enregistrée au premier trimestre. Pour les jeunes (15-24 ans), le taux de chômage a augmenté de 1,2 point, en revanche, il est quasiment stable pou les 24-49 ans (+0,1 point) et en baisse pour les seniors (50 ans et plus) de 0,3 point. Le taux se situe à son niveau d'avant la crise de fin 2019 pour les jeunes (-0,3 point) et les seniors (-0,4 point), mais il est toujours légèrement au-dessus (+0,2 point) pour la catégorie d'âge intermédiaire.
Chômage de longue durée en hausse
Le point noir, il est pour le chômage de longue durée qui ne se résorbe pas. Au contraire, 0,7 million de chômeurs ont déclaré rechercher un emploi depuis au moins un an. À 2,5% de la population active, le taux augmente de 0,4 point par rapport au trimestre précédent (+126.000 personnes). La crise économique affecte plus particulièrement, et depuis déjà un an, les personnes les plus éloignées de l'emploi.