Bonne nouvelle pour les entreprises : avec 10 830 défaillances d’entreprises, le 3e trimestre 2017 est le meilleur depuis 10 ans !
Un record depuis 2007
D’après la société Altares, le nombre de défaillances d’entreprises baisse encore sensiblement ce troisième trimestre. Par rapport à la même période en 2016, la baisse est de 5,2 %. Toutes les natures de procédure sont en recul, à la fois les procédures de sauvegarde, les redressements judiciaires et les liquidations judiciaires.
75 % des décisions portent sur des microentreprises de moins de trois salariés ; ce sont donc ces dernières qui donnent le rythme. Or celui-ci est dynamique. Si sur le premier trimestre, les très petites entreprises parvenaient à peine à passer dans le vert, sur le deuxième trimestre, la tendance était forte (- 6,7 %) et s’est confirmée (- 6,7 %) cet été 2017.
Une baisse observée dans plusieurs territoires
Et plusieurs régions enregistrent un plus bas sur dix ans. Si Bourgogne Franche-Comté (+ 5,7 %), Centre Val-de-Loire ( +5,6 %) et Provence-Alpes-Côte-D’azur (+ 3,4 %) peuvent sembler dans le rouge, en réalité les tendances de ce trimestre doivent rappeler qu’un an plus tôt ces régions enregistraient leurs meilleurs chiffres de la décennie.
D’autres territoires sont clairement bien orientés sur un an et enregistrent un nombre de défaillances au plus bas sur dix ans. Il s’agit des nouvelles grandes collectivités créées l’année dernière au sein desquelles chacune des anciennes régions qui les composent affiche le trimestre le moins sinistré depuis l’été 2007.
« Il y a tout juste dix ans, durant l’été 2007, la France pliait à son tour sous la force autant inouïe qu’invraisemblable de la crise des « subprimes ». Une décennie plus tard, en dépit d’indicateurs bons voire très bons, l’économie réelle hésite encore à parler de sortie de crise, préférant prudemment évoquer une reprise économique. Illustration pourtant d’une croissance retrouvée, cet été, le nombre trimestriel de défaillances d’entreprises est tombé sous le seuil des 11 000 pour la première fois en dix ans » analyse Thierry Millon, directeur des études Altares.
Ce n’est pas tout : le nombre d’emplois menacés est également le plus faible de la décennie (33 800).