Comme souvent lorsqu’il se rend à l’étranger, le chef de l’Etat emmène dans ses valises des chefs d’entreprise français. Cette fois, François Hollande est en Grèce, où il est reçu par Alexis Tspiras, le premier ministre grec. Et il y a fort à parier que les hommes d’affaires de l’Hexagone vont pouvoir faire un shopping inédit ! Comme le dit un expert, "la Grèce est à vendre".
Le juste prix
Une île, un port, un aéroport, une compagnie de chemin de fer, des eaux, d'électricité, de pétrole ou de gaz, un hôtel voire même un hippodrome ou un golf : la grande braderie grecque est lancée. Et les Français ne veulent pas être les derniers, sachant que les Allemands et les Chinois sont déjà bien positionnés, à dire : "J’achète !".
C’est la première fois que François Hollande se rend en Grèce depuis l’arrivée au pouvoir, en janvier, d’Alexis Tsipras, l’égérie du parti de gauche radicale Syriza. Il est par la même occasion le premier chef d’Etat à se rendre à Athènes depuis le sauvetage rocambolesque du pays cet été.
Privatisations, deuxième round
Il faut dire que les opportunités sont nombreuses en Grèce. Le pays doit se lancer dans une nouvelle vague de privatisations, comme l’exige la troïka (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne et Union européenne).
Tout l’argent récolté grâce à la vente des "bijoux de famille" sera affecté à l'investissement et à la recapitalisation des banques. Les autorités espèrent empocher la modique somme de 3,5 milliards d'euros l’an prochain (et 6,4 milliards d'euros d'ici 2017). A condition de ne pas brader le patrimoine national !