Le pacte de compétitivité n’aurait-il donc servi à rien ? Il est permis de s'interroger, au vu des résultats du classement annuel des pays les plus compétitifs, publié par l'école de management suisse IMD (Institut for Management Development), basée à Lausanne.
La France noyée dans la masse
En janvier 2015, un sondage révélait que seuls 17% des chefs d’entreprise faisaient confiance au gouvernement pour améliorer la compétitivité des entreprises françaises. A croire qu’ils étaient visionnaires !
La France perd encore cinq places dans ce classement devenu célèbre, qui passe au peigne fin près de 350 critères. Résultat, elle se trouve actuellement au 32e rang (sur 61) des pays les plus compétitifs au monde. Aïe !
D’après le classement, la France a de nombreux défis à relever. Parmi eux, "la réduction des formalités administratives, la baisse des coûts du travail et de la charge fiscale, l'encouragement à l'investissement privé".
En revanche, la France se distingue encore par un niveau élevé d'éducation, une main-d'oeuvre qualifiée, des infrastructures fiables, une forte culture recherche et développement et une stabilité politique, cinq critères qui la rendent malgré tout encore attractive.
Les Etats-Unis, numéro un
Les États-Unis restent, sans réelle surprise, le pays le plus compétitif au monde. Pourquoi ? En raison de "leur grande efficacité dans le domaine financier, leur sens de l'innovation et l'efficacité de leur infrastructure".
Suivent, dans le trio de tête, deux petits Etats asiatiques, Hong-Kong et Singapour.
Dans le Top Ten des nations aux économies compétitives, on trouve le Canada, la Norvège, le Danemark, la Suède, le Luxembourg et notre cher voisin allemand.