La conférence de Paris sur le climat coûtera 170 millions d’euros

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Par Laure De Charette Publié le 28 mai 2015 à 10h15
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@shutter - © Economie Matin
20%Le secteur privé devrait financer 20% de la somme

C'est trop! A l'heure où les caisses de la France sont vides, la facture d'un montant de 170 millions d’euros que le pays va devoir bientôt régler a du mal à passer. Cette somme correspond au montant de l'organisation à Paris, en décembre prochain, d'une Conférence internationale sur le climat.

Dix fois moins cher qu'un G8

"Ça peut sembler un montant considérable", mais "de fait, pour une conférence qui dure 15 jours, donc qui est exceptionnelle par sa durée et le nombre de participants, ce n'est finalement pas très élevé" a expliqué le Secrétaire général de la conférence (COP21) lors d'une conférence de presse.

Ainsi le coût par jour et par personne serait "environ dix fois plus faible que celui de l'organisation des sommets G8 et G20", comme l’a précisé Laurent Fabius, ministre des Affaires Etrangères.

Tout ne sera pas à la charge de l'Etat français, et donc du contribuable. Environ 20%, de ces 170 millions d’euros devrait être pris en charge par les entreprises partenaires (EDF, Renault Nissan, Air France, Axa, BNP Paribas, Air France, LVMH, etc). Ce financement avait été voulu par Laurent Fabius.

Pourquoi un tel partenariat ? Pour "assurer un haut niveau d'exigence environnementale à la conférence elle-même". Ces entreprises vont par exemple "aider à mettre en place des transports écologiques" ou contribuer "à l'optimisation énergétique des bâtiments" a expliqué le ministre.

Reste que pour l'instant, le montant des contributions n’a atteint que 10 %, soit la moitié de l’objectif fixé.

Des enjeux à la hauteur

Selon le comité organisateur, l'objectif de cette conférence est "d'aboutir, pour la première fois, à un accord universel et contraignant permettant de lutter efficacement contre le dérèglement climatique et d'impulser/d'accélérer la transition vers des sociétés et des économies résilientes et sobres en carbone".

C’est lors de conférences précédentes qu’a été notamment décidée la baisse des émissions de gaz à effet de serre.

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Journaliste depuis 2005, Laure de Charette a d'abord travaillé cinq ans au service France du quotidien 20 Minutes à Paris, tout en écrivant pour Economie Matin, déjà. Elle est ensuite partie vivre à Singapour en 2010, où elle était notamment correspondante du Nouvel Economiste et où elle couvrait l'actualité politique, économique, sociale -et même touristique !- de l'Asie. Depuis mi-2014, elle vit et travaille à Bratislava, en Slovaquie, d'où elle couvre l'actualité autrichienne et slovaque pour Ouest France et La Libre Belgique. Elle est aussi l'auteur de plusieurs livres, dont "Chine-Les nouveaux milliardaires rouges" (février 2013, Ed. L'Archipel) et "Gotha City-Enquête sur le pouvoir discret des aristos" (2010, Ed. du Moment). Elle a, à nouveau, rejoint l'équipe d'Economie Matin en 2012.