C’est mieux qu’une série Netflix, et tout le monde pensera à la célèbre série « House of Cards » qui met en scène un homme prêt à tout pour devenir Président des Etats-Unis, ce qu’il parvient à faire à force de compromissions, de crimes et d’horreur sans oublier une dose infinie de cynisme.
Aujourd’hui, en fait hier, tard dans la nuit, c’est Hunter Biden, qui s’est retrouvé sous les feux de l’actualité, puisqu’il vient de rentrer sous le feu judiciaire, ce qui pour un « hunter » est finalement assez prédestiné. Hunter, c’est le chasseur en anglais, et cela se termine comme le chasseur chassé à son tour.
L’intérêt du ministère de la Justice pour Hunter Biden va bien au-delà du sujet des impôts !
Alors le jeune Hunter a-t-il oublié de déclarer une petite somme versée par son gentil papa ? A-t-il oublié de déclarer quelques centaines de milliers de dollars de revenus ce qui ne constituerait pas le crime le plus grave du siècle. Bref, Hunter nous a-t-il fait une Balkany, ou autre chose de plus grave ?
Si la question se pose, c’est que les procureurs fédéraux ont également enquêté sur les relations avec l’étranger, et un possible blanchiment d’argent, sans compter… la corruption, l’éventuel espionnage et collusion avec des agents étrangers éventuellement et au hasard chinoise.
Souvenez-vous il y a quelques jours je vous parlais de l’executive Order pris par Trump en 2018.
Sidney Powell, elle, dès le lendemain des élections parlait du rôle de puissances étrangères et d’ingérences dans le processus électoral américain, avec en ligne de mire … la Chine !
En juillet dernier le district de Columbia a imposé à Hunter Biden de régler un montant de 453 000 $ pour les impôts impayés de l’État, ce qu’il a apparemment rapidement fait.
Mais comme vous pouvez le voir sur la « Une » du New-York Post d’hier c’est surtout que « Biden son investigated for China cash ». En clair ?
Le fils Biden est sous enquête pour avoir perçu du cash, de la monnaie, des sous-sous de… la Chine, et ça, ce n’est pas bon du tout, ni pour le fils, ni pour le père !
Ce n’est pas bon, parce que le Hunter, il connait du « beau » monde.
Ces dernières années, Hunter Biden a siégé au conseil d’administration de la société énergétique ukrainienne Burisma, dont le fondateur faisait face à des allégations de corruption , et a travaillé en justice pour Gabriel Popoviciu, un homme d’affaires romain accusé de corruption .
Hunter Biden a également conclu des accords avec le magnat du pétrole chinois Ye Jianming et un associé de Ye Patrick Ho. En 2018, Ho a été condamné dans le district sud de New York pour avoir enfreint la loi sur les pratiques de corruption à l’étranger pour ses tentatives de corruption d’agents gouvernementaux au Tchad et en Ouganda.
Un autre partenaire commercial de Hunter Biden, Devon Archer, a été condamné en 2018 dans le district sud de New York pour des accusations de fraude non liées. Des documents bancaires montrant des paiements étrangers à Hunter Biden ont fait surface dans le cadre de cette affaire.
Et comme cet homme est décidemment partout, des agents du FBI, quant à eux, ont posé des questions sur les relations des Biden avec la société hospitalière Americore Health, un exploitant d’hôpitaux ruraux, dans le cadre d’une enquête basée dans le district ouest de Pennsylvanie, selon la personne ayant directement connaissance de cette enquête.
Fin janvier, des agents du FBI ont fait une descente dans un hôpital américain à Ellwood City, en Pennsylvanie, suite à un dysfonctionnement paralysant de l’hôpital. Il faut dire qu’Americore est en faillite… Bref, même si nous ne savons pas encore tout, il semblerait à tout le moins que le linge sale ou réputé sale du jeune Biden ressorte opportunément.
Opportunément, car, cela vient évidemment entacher la réputation familiale et donc le soutien populaire accordé à Biden. D’ailleurs selon toujours le New York Post, 10 % des électeurs n’auraient pas voté Biden s’ils avaient été au courant de ces enquêtes.
Quant à Courrier International, le titre est sans ambiguïté, c’est une sacrée tuile et une belle épine dans les pieds déjà douloureux et tordu6 de Biden père, ce dernier s’étant plus ou moins cassé la cheville en jouant avec son chien.
Nous sommes à j-3 de la réunion des grands électeurs du 14 décembre.
La Cour suprême, Scotus, va-t-elle intervenir d’ici-là ?
Donald Trump, après avoir préparé le terrain pendant plusieurs semaines car c’est bien de cela qu’il s’agit, va-t-il déclencher son Executive Order de 2018 et suspendre le processus électoral ?
Va-t-il se « coucher » au dernier moment et laisser les grands électeurs élirent officiellement Joe Biden ? Donald Trump, prend actuellement un certain nombre de décisions de nature à perdurer en dehors de sa présence à la Maison-Blanche, ce qui pourrait laisser penser qu’il quittera bien Washington s’il n’obtenait pas une confirmation de la Cour suprême.
Dans tous les cas, il fallait du côté des « trumpistes » communiquer et instiller le doute le plus important et le plus massif dans l’esprit des Américains afin de pouvoir prendre d’éventuelles mesures avec un soutien populaire réel.
Ce pari est en passe d’être gagné malgré une censure terrible. Par exemple le site Youtube interdit désormais toutes les vidéos ayant pour objet les fraudes électorales. Le sujet est tout simplement interdit. Plus le droit d’en parler ou de l’évoquer.
Ce qui se passe est historique, puisqu’une entreprise privée s’arroge le droit, de définir, ce que l’on peut dire ou ne pas dire. Cette dérive est le symbole parfait du totalitarisme marchand que rien ne semble plus pouvoir arrêter… rien, sauf, éventuellement Trump, car de vous à moi, je ne vous ai pas encore beaucoup parlé de la section 230, mais si Trump va jusqu’au bout, alors il risque d’y avoir un bouleversement au niveau de quelques GAFA, et les GAFA étant particulièrement hauts en bourse, la chute des indices pourrait être assez sévère, ce qui est un euphémisme.
Cet article est le dernier avant lundi 14!
Un suspens haletant !
J-3 !
Je vous souhaite un beau week-end !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !