Sept ans que Londres se prépare. A une semaine des Jeux Olympiques, les autorités et les organisateurs des Jeux martèlent que « Londres est prête » pour accueillir les millions de visiteurs attendus cet été. Les transports et la sécurité – deux défis majeurs pour la capitale britannique - seront-ils à la hauteur pour le plus grand évènement sportif international ?
5 milliards et demi d’euros ont été dépensés dans la rénovation des infrastructures de transport. Même si la TFL, société qui gère les transports londoniens, affirme que tout sera prêt à temps, la mauvaise réputation des transports – largement critiqués pour être chers, incertains et bondés – demeure le talon d’Achille pour la capitale britannique, pendant les jeux.
Chaque jour, plus de 12 millions de voyageurs utilisent le réseau et 3 millions d’usagers en plus - visiteurs, organisateurs, athlètes, médias - sont attendus cet été. « Cela va être le chaos », s’inquiète un conducteur de taxi qui craint que certaines routes ne soient barrées pendant la durée des JO.
Pour améliorer les infrastructures de transport, une ligne de téléphérique urbain - la première du Royaume-Uni – a été créée. Emirates Air Line a été partiellement financé par la compagnie aérienne de Dubaï. Ce téléphérique qui culmine à 90 mètres du sol, entre Greenwich et les Dockland, traverse la Tamise sur 1,1 km et peut transporter jusqu'à 2500 passagers par heure. Les passagers devront payer 4,30 livres (5,40 euros) pour un billet plein tarif.
Mark Evers, le responsable des transports pour les JO se veut optimiste : « Nous sommes confiants. Les Londoniens ont l’habitude d’utiliser les transports en commun pour se déplacer dans la ville lorsqu’il y a de grands événements, mais cette fois c’est à un niveau jamais vu auparavant et c’est pourquoi il est très important que les gens s’organisent à l’avance afin d‘éviter certains lieux », explique-t-il à Euronews.
Autre défi de taille : la sécurité. Le dispositif de sécurité déployé pour les Jeux Olympiques est le plus important depuis l’après-guerre : 40 000 hommes, des avions de combat, deux bâtiments de la Marine, des drones et des missiles Sol-air seront mobilisés. Le service secret britannique MI5 a affirmé que les Jeux Olympiques étaient une « cible attrayante pour une attaque terroriste »...
644 millions d’euros ont donc été investis dans le dispositif de sécurité des Jeux Olympiques 2012, soit 351 millions d'euros de plus que ce qui était prévu au départ.
Par Louise Michel D.
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