Les paris sportifs sur Internet n’ont plus la cote

Jean Baptiste Le Roux
Par Jean-Baptiste Le Roux Modifié le 14 janvier 2013 à 14h44

Les temps sont durs, et n'épargnent pas les jeux d'argent.

Alors que l'on avait vu fleurir ici et là des sites internet spécialisés dans les paris sportifs, comme BetClic ou dans le poker comme Winamax, les mises sur l'ensemble de ces jeux en ligne ont a peine progressé en 2012, en atteignant 9,4 milliards d'euros.

Peu ou pas de progression pour les jeux en ligne l'an dernier. Le marché est resté assez stable, avec une petite progression d'1 %. C'est le constat de l'Arjel, l'Autorité de régulation des jeux en ligne.

C'est le poker sur le web qui souffre le plus. Alors que les mises sur le poker en mode tournoi ont décollé (+21 %) à 1,39 milliard d'euros, celles sur le poker en mode "cash game", c'est à dire un jeu où le joueur peut quitter la "table" dès qu'il le veut, soit la plus grosse part du marché, ont reculé de 5 %, à 6,18 milliards d'euros. La raison serait sans doute que les opérateurs préfèrent orienter les accros du poker vers des tournois, où les marges sont plus importantes.

En revanche, côté paris sportifs, le soleil brille. Ce secteur a connu en 2012 une hausse de 19 %, à 705 millions d'euros et les parieurs actifs ont augmenté, eux, de 9 % à 765 000 personnes. Jean-François Vilotte, le président de l'Arjel, a son avis sur la question : "un effet PSG". Merci Zlatan !

En retirant les gains des joueurs, le chiffre d'affaire brut des opérateurs pour l'année 2012 s'est élevé à 698 millions d'euros, en hausse de 4 % par rapport à 2011. Un secteur qui n'est pourtant pas épargné par la fiscalité. Le total des prélèvement fiscaux en 2012 sur les jeux en ligne a atteint 327 millions d'euros, dont 245 millions ont été affectés au budget de l'Etat et 43 millions à celui de la Sécurité sociale.

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Jean Baptiste Le Roux

Jean-Baptiste Le Roux est journaliste. Il travaille également pour Radio Notre Dame, en charge du site web. Il a travaillé pour Jalons, Causeur et Valeurs Actuelles avec Basile de Koch avant de rejoindre Economie Matin, à sa création, en mai 2012. Il est diplômé de l'Institut européen de journalisme (IEJ) et membre de l'Association des Journalistes de Défense. Il publie de temps en temps dans la presse économique spécialisée.

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